Le lecteur se verra parachuté dans un univers où s'affrontent des créatures monstrueuses : d'un côté, les “shiro gauna“ ou gauna blancs et de l'autre, les “kuro gauna“ ou gauna noirs. Rien que la scène de transformation vaut le détour, et reste une référence immanquable pour tout adapte de Kaiju 8 ou de Chainsaw Man.
Abara : Abara Édition de luxe
Série : AbaraÉditeur : Glénat Manga
Scénario : Tsutomu NiheiTraducteur : Yohan Leclerc
Collection : Seinen Manga
Genres : Manga, Seinen
Prix : 14.95€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
4.0 - Lecteurs0 critique
Le synopsis du manga Abara Édition de luxe
Un monstre dans la ville
Hanté par ces visions de cités-gouffre crépusculaires, d’hommes machines et de créatures cauchemardesques, Tsutomu Nihei perpétue avec Abara un imaginaire nébuleux, aussi désespérément sombre que Blame.
Dans cette ville anonyme qui s’étend sous la surface à la verticale, d’étranges monstres viennent d’apparaître. On les appelle des Gaunas Blancs, résurgence d’un passé lointain où ils firent déjà régner la terreur, avec pour seul but de détruire l’humanité. Seuls peuvent s’opposer à eux les Gaunas Noirs, des guerriers dont le corps est soudé à un exo-squelette organique qui leur confère d’impressionnantes capacités de destruction. Seulement, ces entités sont incontrôlables, chaque bataille parsème les rues d’une multitude de corps, d’innombrables dégâts matériels.
Tadohomi travaille pour le bureau de surveillance qui observe le moindre signe de manifestation des Gaunas Blancs. Quand les premières apparitions sont signalées en ville, elle décide de réactiver le dernier des Gaunas Noirs, Denji Ito.
© Glénat, 2023
Cyberpunk attitude
S’il est une évidence avec Nihei, c’est cette cohérence d’ensemble qui anime ses principales œuvres. Bien que rien n’indique la moindre filiation avec Blame, on ne peut s’empêcher d’y voir des liens, à mi-chemin avec Noise. On retrouve les thématiques propres à Nihei : cette obsession du transhumanisme radical, de l’humain augmenté qui se transforme en une version plus dégénérée.
Néanmoins, Nihei ne donne que très peu d’explications, le scénario part dans tous les sens, ne semble plus trop bien savoir où il veut aller et finit part complètement nous perdre dans un délire certes magnifique graphiquement, mais inutilement obscure.
Abara, récit énigmatique ou sublime défouloir ?