Le consulat de Minucius et de Fabius s’achève sur une demi-victoire avec la bataille de Gerunium. Le nouveau vote consulaire met à la tête de l’armée le duo formé de Varron et d’Aemilius. Entre attente et attaque, deux stratégies s’affrontent. Un plongeon passionnant dans l’histoire antique !
Après la bataille de Gerunium, nous voilà embarqués dans l’une des plus grande bataille de l’histoire. Quand finalement Varron passe à l’attaque, il veut écraser Hannibal avec 86 000 soldats contre 50 000. La bataille de Cannes s’annonce, celle dont la stratégie sera étudiée durant des siècles.
Le récit sait tenir le suspense puisque cette bataille ne finit pas avec ce tome. Il réussit aussi toujours à rendre passionnante la stratégie militaire. Grâce à des scènes choisies et à la mise en avant d’idées incarnées par des personnages clefs, l’intrigue de ce volume parvient à nous montrer les tensions dans Rome, l’enjeu de cette bataille pour la ville mais aussi le talent incroyable d’Hannibal et sa capacité à prévoir longtemps à l’avance ses manœuvres. L’insertion dans les moments ardus des plans de batailles pour faire comprendre les différentes manœuvres est absolument géniale. Nous voilà pris dans les filets de l’Histoire !
Le dessin quoique précis avec les visages en gros plan reste toujours assez léger dans les décors. Heureusement le trait se fait particulièrement acéré et vif dans les scènes de bataille, les rendant plus crédibles. Il emporte en plein cœur de la mêlée.
Ce cinquième volume a su donner à la bataille de Cannes sa véritable ampleur. Vivement la suite !