Akira, grande fresque manga universelle, poursuit sa (belle) réédition en noir et blanc chez Glénat. Ce cinquième tome nous conduit dans les ruines de Néo-Tokyo, sur les traces des personnages qui mènent ce récit de pure science-fiction depuis le départ. Narration et dessin foncent de concert dans cet avant-dernier volume explosif.
Dans le quatrième tome d’Akira, Tetsuo déclenche un véritable cataclysme. Une équipe de scientifiques venus du monde entier est réunie pour déminer le problème. L’intrépide Kaneda, la jolie Kei et le colonel, sauveur de Kiyoko, se retrouvent dans les ruines du temple de la vieille Miyako. De son côté, Tetsuo est pris de folie. Il envahit l’espace, détruit un morceau de la Lune et devient indestructible…
Ce cinquième tome de la réédition d’Akira tombe à pic pour les 50 ans de Glénat. D’autant plus que le sixième et ultime tome de cette fresque SF, qui a levé le voile sur le manga aux yeux du public français, sortira le 19 juin. L’histoire avance avec un tel dynamisme qu’on a l’impression que le scénario se fait de plus en plus débridé pour atteindre son point final.
Le noir et blanc pour les puristes, la couleur pour les amateurs d’éclat : il en va ainsi de nombreuses séries cultes. Les amoureux du genre, pointus dans le domaine, préfèrent souvent le premier jet en noir et blanc. Épuré, efficace. Même si la couleur apporte souvent une touche supplémentaire à la lecture, elle peut aussi apparaître comme une fioriture. Pas de chichis, Akira en noir et blanc, c’est un sommet.
Qu’adviendra-t-il de Tetsuo, Kaneda, Kei, le colonel et tous les personnages qui peuplent cette série, ô combien avant-gardiste lors de sa sortie il y a 30 ans ? Il n’y aura pas besoin de beaucoup attendre pour le savoir : l’ultime tome de la saga sort le 19 juin.