Grâce à sa rencontre avec Kirio Fuji, la présidente du collectif d'artistes No Marks, Yatora sent un vent nouveau souffler sur son approche de l'art. Malgré son admiration pour ce personnage charismatique, le jeune homme ne sait pas réellement à qui il a affaire et est encore hésitant sur la façon dont il doit la fréquenter. Cependant, son influence lui permettra peut-être de casser le mur qui l'empêchait d'avancer...
Blue Period - T13
Brigitte Dubois, Nathalie Lejeune, Tsubasa Yamaguchi
Série : Blue PeriodTome : 13/15Éditeur : Pika
Auteur : Tsubasa YamaguchiTraducteur : Nathalie Lejeune
Adaptateur : Brigitte Dubois
Collection : Seinen
Genres : Manga, Seinen
Prix : 7.70€
- ZOO4.5
Scénario
5.0Dessin
4.0 - Lecteurs0 critique
Le synopsis du manga
La critique ZOO
Yatora apprend au contact d’un collectif d’artistes et surtout d’une rencontre avec une autre étudiante, de nouvelles façons d’appréhender l’art. Entre relations humaines complexes et approches artistiques, y a-t-il tant de différences que cela ?
Blue Period est un titre que l’on retrouve à la fois en manga et en anime (disponible sur Netflix). La série raconte comment un adolescent trouve sa voie à travers l’art et décide de se lancer à corps perdu dans des études sur le sujet. Il apprend le fusain, la peinture, l’huile et l’acrylique et le lecteur apprend avec lui. Car justement, le manga a cette capacité fabuleuse de se rendre totalement accessible et ludique dans son approche artistique. Sur l'explication de courants d'histoire de l’art, sur la composition d’une planche, sur l’utilisation de telle ou telle technique, vous trouverez entre ces pages autant d’aventures humaines qu’artistiques.
© Pika 2023
Dans ce nouveau tome, entre les questionnements sur la pratique artistique et le rapport que l’on peut entretenir avec son art, Yatora interroge aussi les relations avec les autres. Doit-on se fier entièrement à ses mentors ou aux personnes que l’on admire sur cette seule base ? Très rythmé, enchaînant les scènes de peintures et de dessins à celles plus intimes des tranches de vie, Blue Period continue sur sa lancée. Et nous n’avons qu’un seul regret (comblé heureusement par la version anime), celle de l’absence de couleurs. Le trait expressif et les reproductions quasi identiques d’œuvres et de techniques auraient gagné en expressivité à être en couleurs. À plus forte raison lorsque les théories des couleurs sont évoquées comme les couleurs complémentaires, leurs significations et autres techniques.
Le trait expressif et les ruptures induites par la mise en situation des différentes techniques artistiques donnent une patte très particulière et reconnaissable à ce manga sur l’art, la créativité et le rapport que l’on peut entretenir avec les autres.