Keitaro a la capacité d’attirer les esprits, ce qui lui a valu de nombreux ennuis et il s’est promis de ne plus mettre personne en danger. Pour éviter de trop s’isoler, il accepte de devenir prof particulier. Mais il se trouve que son élève possède elle aussi des pouvoirs en lien avec les esprits…
Les deux premiers volumes de cette série promettent autant de rebondissements que d’humour. Un humour sombre, certes, mais qui fait mouche pour dédramatiser certaines situations. Keitaro se retrouve face à Yayoi, une jeune fille aux yeux dont les pupilles sont des têtes de mort et qui étrangle étrangement son ours en peluche. Ce n’est que quand elle évoque son étrange bras, porteur de sa malédiction, mais qu’il pensait être le seul à voir ainsi, que Keitaro réalise dans quoi il s’est embarqué.
Dark Gathering, T. 1 © Mana Books, 2024
Traitant de la chasse aux esprits, jouant avec le folklore local, Dark Gathering débute comme de très nombreuses autres séries avant elle. Mais l’enchaînement des chapitres permet d’aller plus loin : en évoquant le passé de Yayoi, à la recherche de l’esprit de sa mère, ou encore les réticences de Keitaro face à son pouvoir. S’il est encore tôt pour déterminer toute l’originalité de Dark Gathering, ces deux premiers tomes nous font découvrir deux personnages que tout oppose unis dans une quête commune. Le traitement graphique est efficace, le contraste entre les personnages et les esprits, graphiquement plus charbonneux, avec plus de trames, ajoutent à cette idée que deux mondes (des humains et des esprits) entrent en collision.
Deux premiers tomes efficaces qui donnent envie d’en découvrir plus malgré un scénario et des personnages pour l’instant très classiques.
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