Azusa, victime de la fleur de jais d’Harvest, s’éveille pour laisser place à une tueuse au sang-froid. Une course s’engage entre BK-201, qui veut sauver les futures victimes d’Azusa et la protéger d’elle-même, et Harvest qui veut voir si la jeune fille va survivre à son parasite pour se servir d’elle... Un deuxième volume sur les chapeaux de roue !
L’étau se resserre autour d’Harvest, un contractant particulièrement dangereux. Les alliances se nouent, avec d’un côté la police, BK-201 et de l’autre Harvest ainsi que les humains. Le syndicat gérant les portes s’est scindé en deux groupes, soutenant chacun l’un des opposants. Les enjeux de la lutte entre BK-201 et Harvest apparaissent très clairement : la domination de la planète d’un côté et la coexistence de l’autre.

Le récit bénéficie d’un rythme très rapide, avec beaucoup d’affrontements. Heureusement l’auteur distille de courts moments de pause, tout du moins de décélération pour faire avancer l’intrigue et donner des informations intéressantes au lecteur. Cette méthode permet de maintenir notre intérêt à un niveau très élevé tout en évitant une suite stérile de combats ininterrompus.
Le dessin s’attarde toujours essentiellement sur les personnages, les visages, les coups lors des combats. De ce fait, les cases ne présentent aucun décor digne d’intérêt. Heureusement les traits toujours aussi dynamiques et nets appuient l’effet de stress voire de course contre la montre qu’engendre la contamination d’Azusa.
Ce deuxième opus réussi reste à la hauteur de la qualité de l’ouverture de Darker than Black.