Après les quatre excellents volumes de Badduck, Toryumon Takeda revient avec cette nouvelle série pour nous plonger dans un univers de sable à la chaleur plombante sur les pas de deux marginaux qui décident de traverser le désert, vers la mer, avec l’espoir d’y trouver… des sirènes…
Yoterda va Sotelnoa est le jeune prince héritier d’un lointain pays majoritairement désertique et même s’il a grandi dans le confort de la cour, ce pouvoir ne l’intéresse pas. Il sait qu’il ne connaît rien à la vie. Il veut voyager, découvrir le monde et ne plus être considéré simplement comme un privilégié. Un soir où il s’aventure seul en ville, il se fait mortellement agresser. Une femme lui vient alors en aide et le dote, contre toute attente, d’un nouveau corps mécanique, unique solution pour sa survie.
Désarçonné par cette nouvelle vie qui s’impose à lui, le jeune homme n’a désormais qu’un objectif : redevenir humain. Pour cela, il est prêt à tout, même à se rendre au bord de la mer, pour y rencontrer… des sirènes qui pourront certainement faire quelque chose pour lui. Cependant, il a besoin d’aide et il se tourne vers la jeune Doga, une sans-abri qui accepte, contre une forte somme, de le mener là où il veut, qu’importe ses raisons, aussi farfelues soient-elles.
© Toryumon Takeda / Ki-oon
Si ce premier volume est surtout là pour placer les personnages et les enjeux, on tombe vite sous le charme de ce couple assez atypique et de cet univers vaguement fantastique, voire un peu cyberpunk sur les bords. La recette fonctionne, vivement la suite.