16 combattants. 16 nations. Une seule vaincra. An 2206 de notre ère. La Terre est en proie aux pires catastrophes climatiques : la température du globe et le niveau des eaux ont drastiquement monté, le monde suffoque et une grande partie des animaux est éteinte. Selon Gaïa, l'intelligence artificielle aux prédictions incontestées, il ne reste plus que cent ans avant que la surpopulation n'entraîne la fin de l'humanité... Les 16 nations survivantes concluent alors un accord désespéré. Chacune d'entre elles sera représentée par un champion dans un grand tournoi. Et malheur aux pays vaincus... Ils disparaîtront de la surface terrestre, prolongeant ainsi un peu plus l'espérance de survie de la race humaine ! C'est le début d'un affrontement mondial démesuré, où tous les coups surnaturels sont permis, pour l'honneur et la survie de sa patrie !
Doomsday War - T1
Série : Doomsday War Tome : 1/2Éditeur : Doki-Doki
Auteur : Natsuko UrumaTraducteur : Frédéric Malet
Collection : Doki Doki
Genres : Manga, Shonen
Public : À partir de 12 ans
Prix : 7.95€
- ZOO
3.0Scénario
3.0Dessin
3.0
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Le synopsis du manga
Le tournoi des seize nations
L’humanité est au bord de l’extinction. Solution ? Eradiquer l’un des derniers pays survivants. Comment le choisir ? A l’issue d’un tournoi sanglant…
« Pour la survie de l’humanité de demain, il suffit de réduire le nombre de personnes en vie aujourd’hui. »
An 2206. La surface des continents a diminué de 36 %. Le temps de survie restant à l’espèce humaine est estimé à 100 ans. Lors du 39e sommet des Nations survivantes, les seize derniers états survivants encore décident d’organiser un tournoi de l’annihilation, durant lequel chacun verra son champion affronter les autres en duel dans une arène. Le vainqueur choisira quel pays sera détruit pour offrir un sursis aux autres... Egypte, Chine, Norvège, Nigéria, Vietnam, Etats-Unis, Canada, Brésil, Australie, Italie, Inde, France, Royaume-Uni, Russie, Mongolie, Japon… Les dés sont jetés.
Homo sapiens, espèce en voie d’extinction
Prépubliée depuis 2023 au Japon dans le magazine Comic Zenon de l'éditeur Coamix, Doomsday War est la première publication française de Natsuko Uruma, connue pour History’s Mentalist et Can't Stop Cursing You. Le mangaka y fait une sorte de remake d’Hunger games sur fond de jeux de pouvoir géopolitique et de catastrophe écologique. Seize pays s’affrontent successivement en duel. À la fin de chaque match, la nation qui l’emporte obtient quelque chose qu’elle convoite de l’autre nation : une arme, des biens économiques, des terres, etc. Le tout sous l’œil de riches magnats perchés dans des gradins.
Extrait de Doomsday War T.1 (Natsuko Uruma, Doki Doki, 2025) : un manga post-apocalyptique d’action où seize pays s’affrontent dans un tournoi mortel. © Doki Doki - Natsuko Uruma
La série traite avec originalité du concept déjà bien connu (et de plus en plus réaliste) de la catastrophe climatique. Dans Doomsday War, l’organisation mondiale s’est maintenue, les états cohabitent tout en cherchant à se supplanter, la Planète se meurt et une IA toute-puissante régit tout ce petit monde à grand coup de prédictions numériques.
Le traitement du Japon par Natsuko Uruma est assez intéressant : la Chine est la première puissance mondiale. Viennent ensuite les États-Unis et l’Inde. Le Japon (pour un effet dramatique) est la seizième et dernière nation. Or, le champion du Japon affronte, pour son tout premier duel, affronte celui du Royaume-Uni. Ces deux personnages (comme tous les autres combattants du tournoi) sont capables de muter très rapidement pour survivre. Ainsi, le héros britannique utilise une brume empoisonnée constituée de lames et celui du Japon peut faire jaillir des racines tranchantes de son sang.
L’aspect fantastique et surhumain des champions promet de belles scènes d’action, peu exploitées dans ce premier tome installant l’intrigue. Bien que dotés de pouvoirs, ces combattants restent des êtres humains avec des espoirs, un passé et, donc, des failles. Le héros japonais transpire déjà le comeback « inattendu » en tant que bon petit orphelin rêveur en situation, pour l’instant, d’infériorité. A suivre !
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