Les rêves, seuls remparts face aux ténèbres ! Les hommes ont perdu la capacité de rêver et, avec elle, une partie de leur âme s'est envolée. Pour pallier ce manque, la seule solution est d'acheter des songes auprès des DreaMakers, des élus capables d'utiliser la magie. La légende raconte même qu'ils auraient terrassé un terrible démon dans les temps anciens ! Le jeune Kiio est fasciné par leurs pouvoirs et passe chaque jour visiter la DreamHouse, le repère du mage de la ville. Plein d'énergie et toujours prêt à faire les quatre cents coups, le chenapan nourrit un secret espoir : obtenir un rêve pour échapper ne serait-ce qu'un instant à la dure réalité... Aujourd'hui, c'est le grand jour, il a enfin réuni l'argent nécessaire ! Alors qu'il entre dans la boutique, il aperçoit un étrange garçon endormi sous un arbre... C'est le début d'une aventure fabuleuse qui le mènera loin de chez lui, à la découverte des nombreux mystères qui entourent les...
DreaMaker - T1
Le synopsis du manga
Du rêve au cauchemar
Les hommes ne peuvent plus rêver, alors les songes sont devenus un commerce. Pour Kiio, c’est une véritable fascination. Il veut rêver !
Les DreaMakers sont des artisans qui façonnent, créent et vendent des rêves. Le jeune Kiio, 12 ans, est attiré par l’atelier du DreaMaker : il veut rêver et comprendre comment ça marche. Là-bas, il fait la rencontre d’Akira, le petit-fils du DreaMaker. Entre-eux naît alors une amitié.
© Zilo / Ki-oon
Entre rêve, réalité et cauchemar…
Si les premiers chapitres de DreaMaker semblent légers, faits d’aventures et de découvertes, l’intrigue prend une tournure plus sombre dès le second chapitre. Plus on avance dans ce volume, plus l’histoire prend en dimension et en profondeur. Si les rêves ont disparu, les cauchemars et les monstres, eux, sont toujours bien présents et s’incarnent à travers les actions de tout un chacun. Ainsi, le manga explore avec subtilité les angoisses des personnages,mais aussi le sujet des violences psychologiques, du harcèlement et de la maltraitance infantile.
DreaMaker ne serait rien sans son dessin : le trait donne corps aux personnages, mais c’est surtout grâce à son sens de la mise en pages que Zilo parvient à nous faire ressentir véritablement la détresse de Kiio. Les planches qui éclatent en mille éclats coupants et s’assombrissent à mesure que Kiio plonge dans le désespoir, les contrastes qui se font de plus en plus marquants, ou encore les sourires distordus qui parsèment les visages…
Tout est fait pour distiller le malaise et inviter à lire entre les lignes. L’expressivité est maximale et le scénario délicatement amené pour un premier tome qui va crescendo.
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