ZOO
couverture de l'album

Série : Green BloodTome : 2/5Éditeur : Ki-oon

Scénario : Masasumi KakizakiDessin : Masasumi Kakizaki

Genres : Aventure, Manga

Public : À partir de 16 ans

Prix : 7.65€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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La critique ZOO

Grim Reaper a un contrat à exécuter. Mais il va déclencher la colère d'un gang rival qui n'hésitera pas à s'en prendre à ce qu'il a de plus précieux : son petit frère. Dans ce western sanglant et psychologique, l'auteur sublime le côté obscur du New York du XIXe siècle.

En acceptant de tuer Kip, Brad pense débarrasser Five Points d'une belle ordure. Mais il n'imagine pas être ainsi à l'origine d'une rancœur telle qu'elle mettra la vie de Luke, son frère, en danger. Il va croiser la route de Raymond Fitzgerald, numéro deux des Iron Butterflies. Sociopathe à la gâchette facile, il n'apprécie guère la concurrence de Grim Reaper et est prêt à tout pour prouver qu'il est le meilleur tueur de la ville.

Le premier tome s'était refermé sur une scène d'une tension incroyable. L'auteur est un maître à ce petit jeu. Là encore, chaque arc narratif prend rapidement de la puissance, faisant monter le suspense par à-coups. Il suffit parfois d'une phrase ou d'un regard pour que la pression s'installe solidement.

Car si Masasumi Kakizaki excelle à représenter visuellement la violence, il n'en néglige pas pour autant l'aspect psychologique des personnages. La manipulation et le machiavélisme de certains sont très élaborés. Brad, confronté à des dilemmes cornéliens, mène quant à lui un combat intérieur complexe entre son humanité et sa monstruosité.

Le tout est magnifié par un dessin toujours esthétiquement impeccable, aux décors très réalistes et aux personnages expressifs. Encore plus marqué par la violence que le précédent, ce tome bénéficie d'une cargaison d'hémoglobine supplémentaire et d'explosions de crânes que Tarantino n'aurait pas reniées. L'humour et la légèreté en moins.

Masasumi Kakizaki est d'ailleurs le seul à tenir un duel sur une bonne quarantaine de pages et à réussir un tour de force : que le lecteur en redemande...

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