
De la joie à l’enfer
Crueler than Dead, l’un de nos coups de coeur de la semaine passée, est un manga coup de poing. Une apocalypse zombie réaliste, un dessin précis et sans exagérations, une ambiance viscérale et p...
1 juillet 2015
-Interview
Série : IgaiTome : 2/7Éditeur : Glénat Manga
Scénario : Tsukasa SaimuraDessin : Tsukasa Saimura
Collection : Shônen
Genres : Aventure, Heroic fantasy, Manga, Shonen
Public : À partir de 9 ans
Prix : 7.60€
Scénario
Dessin
Piégé dans un lycée qui s’est transformé en enfer, Akira tente de comprendre le phénomène et de sauver ses amis. De son côté, Umezawa, qui reprend conscience au milieu d’une scène de carnage, est terrifié par ce qu’il devine être ses propres actions. C’est alors que le chef des représentants d’élèves demande au groupe des infectés de se réunir dans le gymnase du lycée. Si l’endroit serait plus à même de les contenir, c’est en réalité pour mettre en action un plan beaucoup plus cruel…
Dans un lycée au Japon, des élèves se transforment en zombies avant de redevenir humains puis se retransforment et ainsi de suite par crises successives. Akira, qui n’a pas été atteint par la mal, essaie de sauver ses amis Kurumi et Umezawa dans ce deuxième volet où le combat prend toute la place. Un manga décevant par la faiblesse de son intrigue.
Akira et Furuchi sont coincés dans une pièce dans laquelle veulent entrer des zombies. Seul Umezawa, infecté lui-même, tente de faire barrage pour sauver Akira de l’épidémie. Ses talents de boxeur vont être d’une grande utilité car il faut tenir encore et encore jusqu’à la fin de la crise... si jamais il y en a une ! Le silence finit par arriver et les deux rescapés tentent une sortie.
Si le premier volume semblait déjà arriver aux limites de son concept dans sa deuxième moitié, ce deuxième tome d’Igai continue sur cette lancée. Le manga n’arrive pas à dépasser les épisodes de zombification et la lutte qu’ils génèrent. Le récit reste totalement axé sur le combat entre les personnes atteintes et les personnes encore saines, qui se répéte inlassablement.
Fidèle à lui-même, Akira campe sur ses positions alors que Kurumi, elle, a totalement disparu de ce tome. Quant à l’extérieur du lycée et la propagation du virus, l’intrigue les oublie quand elle ne laisse pas la place à une redite de scènes du premier tome sous prétexte d’une vidéo. De quoi frustrer malgré l’action omniprésente...
Le dessin de Tsukasa Saimura efface toujours les décors pour laisser la part belle à l’expressivité des personnages, qui s’avère limitée dans cette répétition des épisodes de crise. Les scènes de bagarre et de panique, assez mal maîtrisées, perdent souvent l’œil.
Igai devra rapidement s’extraire de la routine ennuyeuse dans laquelle son intrigue s’est malheureusement empêtrée...