A Hoshigahara se trouve une forêt bien mystérieuse. La rumeur court qu'elle serait hantée par des esprits malfaisants. En réalité, dans cet endroit hors du temps, la magie opère : les animaux parlent et la nature prend des formes surnaturelles. En son sein réside également Sôichi, un jeune garçon extraordinaire. Celui-ci vit en colocation avec des esprits ayant pris possession des objets de sa maison et vient en aide aux âmes égarées. Sous les branchages de cette forêt où les habitants mènent une réflexion sur leur identité se dessine un récit fantastique, poétique et tendre qui se révèlera aussi humain que déchirant.
Blanche Delaborde, Hisae Iwaoka
Série : La Forêt magique de HoshigaharaTome : 1/2Éditeur : Rue de Sèvres
Dessin : Hisae IwaokaAuteur : Hisae IwaokaTraducteur : Blanche Delaborde
Collection : LE RENARD DORE
Genres : Manga, Shonen
Public : De 6 à 15 ans
Prix : 9.90€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
4.0 - Lecteurs4.01 note pour 0 critique
Le synopsis du manga
Des Kamis pour inspirer les enfants
Parmi les trois premiers titres annoncés par Rue de Sèvres pour sa nouvelle collection manga Jeunesse Le renard doré figure La Forêt magique de Hoshigahara de Hisae Iwaoka. Un premier tome pour emporter enfants et parents au cœur de l’animisme japonais.
Dans la petite ville un peu perdue de Hoshigahara se trouve une grande forêt. Protégée par une palissade, il se murmure qu’elle cache des dieux terribles. Des dieux peut-être pas, mais des esprits, assurément. Et Sôichi veille sur eux. À moins que lui aussi ne recherche quelque chose dans cette forêt…
© IWAOKA Hisae 2009/Asahi Shimbun Publications Inc.
La magie d'un petit caillou
Au sein de la culture japonaise repose l’idée que les objets et la nature possèdent une âme. Ces esprits constituent une face importante du shintoïsme. Ces créatures sont au cœur de La Forêt magique de Hoshigahara. Esprits de portes, de caillou ou d’encyclopédie, ils ont tous quelque chose à apporter au héros qui prend soin d’eux. L’autrice joue à merveille avec les peurs et l’émerveillement des enfants japonais, auxquels les lecteurs français n’auront aucun mal à s’associer. Comme ils seront sensibles à la part de tristesse qui se dévoile peu à peu dans le personnage de Sôichi.
La délicatesse du dessin de l’autrice n’y sera pas pour rien. Avec finesse et précision, elle donne à lire un monde réaliste dans lequel la magie pourrait être présente au coin de la rue, sans chercher à multiplier les effets spéciaux, juste en s’appuyant sur la magie de la nature.
Respecter les esprits de la nature, c’est comprendre que notre monde doit être préservé. Voici donc une fable écologique qui ne donne pas de leçons, juste des leçons de vie.