Partant à la guerre combattre les forces des Kitabatake en Ise, Nobunaga décide de prendre son chef cuisinier avec lui. En difficulté sur le front, Nobunaga ordonne à Ken d’aller en finir avec cette guerre… Cuisinier venu de l’époque moderne, Ken arrive à séduire les samouraïs et daimyôs de l’époque Sengoku !
Le Chef de Nobunaga - T2
Takuro Kajikawa, Mitsuru Nishimura
Série : Le Chef de NobunagaTome : 2/37Éditeur : Komikku éditions
Scénario : Mitsuru NishimuraDessin : Takuro Kajikawa
Genres : Manga, Seinen
Public : À partir de 12 ans
Prix : 8.50€
- ZOO3.0
Scénario
3.0Dessin
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Le synopsis du manga
La critique ZOO
Edité chez Komikku, le manga culinaire Le Chef de Nobunaga se déroule dans le Japon du XVIe siècle. Ce deuxième tome lance vraiment l’histoire après un premier opus un peu lisse.
L’armée de Nobunaga assiège le fort d’Asaka. L’adversaire résiste vaillamment et les troupes de Nobunaga subissent de lourdes pertes. Nobunaga décide alors d’inviter les assiégés à un repas pour négocier la paix. Bien sûr, Ken sera chargé de préparer ce repas destiné à convaincre l’adversaire de déposer les armes. Ce sera sa cuisine qui décidera ou non de la poursuite de la guerre.
Ce deuxième tome nous en apprend davantage sur la personnalité de Nobunaga à travers des anecdotes sur sa jeunesse ainsi que sur ses proches. Par ailleurs, les souvenirs reviennent petit à petit à Ken et sa relation avec Natsu se précise. Le personnage de Ken l’amnésique prend donc progressivement de l’épaisseur et devient de plus en plus attachant.
Le scénario de Nishimura fait la part belle à Nobunaga plus qu’à son cuisinier. Ce n’est pas un mauvais choix car ce personnage énigmatique et haut en couleurs attire décidément plus la lumière que son chef très effacé. Ambitieux, visionnaire, maniant aussi bien le bâton que la carotte, on regarde avec délectation Nobunaga avancer ses pions sur l’échiquier diplomatique. On apprend par ailleurs beaucoup de choses sur le Japon de l’époque Sengoku et sur la façon de préparer des mets délicieux.
Le dessin de Kajikawa est toujours aussi efficace et classique. Il ne se dérobe pas devant les difficultés et les représentations de scènes ambitieuses. Seul bémol, les visages impassibles qu’il dessine ont souvent du mal à transmettre les émotions.
Ce deuxième tome repose donc sur une intrigue à la fois culinaire et historique. Vivement la suite du menu !