Kamoda et sa fille Kasumi sont à Paris, prêts à se lancer dans l'opération commanditée par le directeur. En jeu : la toile La Dentellière de Vermeer, qu'il s'agit de décrocher, ainsi qu'une mystérieuse boule gravée à laisser sur place. Mais rien ne va se dérouler comme prévu. Un deuxième tome qu'on aurait voulu aimer davantage.
Le casse se met en place. Takashi et sa fille Kasumi ont mis au point un plan, à l'aide de Michel, pour s'emparer du tableau de Vermeer. Utilisant l'autorité de pompier de ce dernier, ils prévoient de distraire l'attention des visiteurs du musée à l'aide d'un procédé pour le moins spectaculaire. Mais c'est sans compter quand la police s'en mêle...
L'intrigue va vite, l'auteur n'ayant pas le temps, en deux tomes, de développer ses thématiques comme de faire monter le suspense, même si sa patte se retrouve à chaque page. Beaucoup plus rythmé que le tome précédent, ce deuxième volume fait la part belle aux scènes d'action en accéléré comme au talent d'Urasawa pour le dessin satirique.
Le manga conserve son ton décalé, grinçant et absurde, notamment autour du personnage de la présidente des États-Unis, Beverley Duncan ou du directeur. Malheureusement, on peut facilement passer à côté de certains traits humoristiques. Ainsi, le personnage du directeur constitue une figure cartoonesque emblématique et reconnaissable par tout lecteur japonais. Mais malgré les explications en fin d'ouvrage, la référence nous demeure obscure.
Entre intrigue trop courte et références peu adaptées au public français, ce manga s'intégrera sans mal à la collection d'un fan absolu d'Urasawa. Toutefois ce n'est, définitivement, pas sa meilleure œuvre.
0 0