C’est l’histoire de deux amis : un vieil homme, Daikichi, et son chat, le bon gros Tama. Ils vivent dans le souvenir de Mémé, disparue quelques années plus tôt. Le deuxième tome, empli de petits bonheurs quotidiens, est à déguster tranquillement, au rythme du petit port japonais où se déroule l’histoire.
Daikichi, un pépé japonais, a perdu sa moitié il y a quelques années. Le gros matou Tama, occupe depuis tout le quotidien de cet instituteur retraité. Véritables compagnons de route, ils se remémorent les délicieux moments passés avec Mémé et continuent à partager mille petits bonheurs quotidiens. De ceux qui font le sel de l’existence. Comme, par exemple, lorsque l’ancien tombe sur le carnet de recettes qu’elle annotait de ses préférences culinaires ou ce qu’il appréciait moins à table...
Ce deuxième volume glisse ses pas dans ceux du premier. L’histoire bienveillante et attendrissante fait évoluer le vieil homme et son félin au cœur de leur existence tranquille, à peine perturbée par la fugue de Tama. Les auteurs, des créatifs très présents au pays du Soleil levant et regroupés sous le pseudonyme de Nekomaki, nous font goûter aux délices des bonheurs simples.
Le graphisme a une double identité. Si l’ADN nippon est indéniable dans le trait rond des personnages, l’expressivité des personnages (en particulier le greffier) et les couleurs façon crayons d’enfant, la lecture de ce manga dans le sens européen (de gauche à droite contrairement aux mangas originaux) le rend encore plus proche de son lecteur occidental.
Finalement, si le Japon côtier à mille lieues des grandes mégalopoles, est le cadre idéal pour installer une histoire aussi fine que le coup de crayon et la mise en couleur, on en oublie presque que le récit y prend place, grâce à sa grande universalité. Cette douce série sans prétention brille aussi par sa grande humanité.