Depuis qu’elle est petite, la jeune Luca rêve de suivre les pas de son père en devenant elle aussi vétérinaire draconique. Pour cela, elle doit entrer dans la célèbre école de Kogniel, mais ça n’est que le début…
© Yuna Hirasawa / Kodansha Ltd.
Comme d’innombrables ados de son âge, Luca s’élance dans l’exaltante expérience de l’apprentissage. Une porte ouverte vers mille et une aventures formatrices qui vont la changer à jamais. Après les multiples récits nous racontant le palpitant quotidien d’apprentis sorciers, magiciens, cuisiniers, fleuristes, bibliothécaires, footballeurs, superhéros et j’en passe… nous découvrons cette fois une école pour devenir vétérinaire draconique avec son lot d’épreuves, de compétitions, de petites rancœurs entre élèves.
La jeune fille qui rêvait d’opérations intercostales
Si Luca souhaite se lancer dans cette voie, c’est avant tout en mémoire de son père, bien que la réputation de ce dernier soit entachée par des rumeurs qui le rendent responsable de milliers de morts. Très vite, Luca découvre que si elle reste extrêmement fière de cette figure paternelle, elle va dorénavant devoir porter le poids de ses choix sur ses petites épaules, tout en tentant de réhabiliter la mémoire de celui que tout le monde s’imagine être un traître.
Le mystère qui entoure le passé et les actes de Guidéor plane sur ce premier volume, sans qu’il ne soit pour l’instant amené de réels éclaircissements. On se contente de découvrir l’école et les nouvelles amies de Luca, Chloé, Gilla ou encore l’amère Jessica. On s’attarde sur les enjeux qui se dessinent et la personnalité bouillonnante de l’héroïne qui est le véritable moteur de la série.
On tombe assez facilement sous le charme de cette petite communauté, de cet univers qui se met en place sous nos yeux. Et même s’il ne déborde pas d’originalité, il a l’avantage de nous donner envie d’être là au prochain volume.