Sign - T1

Au café Goyo, le café est mauvais. La nourriture, elle, est excellente, comme va le découvrir Kang en y travaillant. Mais ce n’est pas tout…

Sign s’adresse à un public averti : l’ouvrage s’ouvre sur une scène très graphique entre Kang et Go Yo, son patron. S’ensuit alors un court flash-back, afin de planter le décor. C’est l’histoire d’un jeune homme, Yang, en quête d’un travail, d’un patron malentendant, et d’une situation entre eux deux qui va rapidement dégénérer : Kang trouve la voix de Go Yo particulièrement excitante, allant jusqu’à engendrer des réactions physiques immédiates. De son côté, Go Yo cache un autre secret. Mais entre les deux, l’alchimie est immédiate. Il n’y a pas de relation patron/employé qui tienne.

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Cette romance s’agrémente donc de nombreuses scènes très graphiques, comme la collection KBL nous en a déjà gratifiés avec d’autres titres. Le scénario tourne autour du langage des signes, de son apprentissage, mais aussi de la relation qui se tisse entre les deux hommes. Pour apporter un regard extérieur et contextualiser cette relation, le personnage de Gyoon nous apporte un autre éclairage : il évoque les difficultés du patron à être considéré du fait de son handicap, par exemple. Ce double regard entraîne dans ce récit, mais il sera cependant nécessaire de voir par la suite si la narration s’étoffe ou reste centrée sur les scènes intimes entre les deux protagonistes.

Article publié dans ZOO Manga N°13 Mars-Avril 2024