Tank Chair - T1

Shizuka n’a qu’un moyen pour faire réagir Nagi, son grand frère, un ex-tueur à gage réduit à l’état de légume, provoquer un danger de mort immédiate qui le fait sortir de sa léthargie…

 Tank Chair c’est avant tout un concept extrêmement étrange, qui demande une nouvelle fois de ne pas trop creuser les détails de l’histoire. Après avoir reçu une balle en pleine tête qui a réduit son cerveau en bouillie, Nagi voit sa carrière de tueur stoppée nette. Désormais inerte, il ne réagit ponctuellement que lorsqu’il ressent une pulsion meurtrière dirigée contre lui. Il glisse alors dans une version high tech de son fauteuil, muni dorénavant d’une multitude de gadgets ultra dangereux, devenant ainsi une véritable machine à tuer.

La jeune Shizuka n’a dès lors plus qu’un objectif, multiplier les occasions de mettre son frère en danger de mort pour le retrouver comme avant et pouvoir rediscuter avec lui, ne serait-ce qu’un instant. Elle devient son agent, négocie les contrats, quitte même à engager d’autres tueurs pour tenter de l’assassiner. Même si Nagi n’a, de toute façon, rien à craindre, il est trop balaise !

Je veux te tuer, c’est pour ton bien

 Même si l’idée de base est loufoque, prétexte à accumuler les affrontements qui ne sont là que pour prouver la redoutable efficacité de ce combattant si singulier, ce premier volume est d’une part captivant, mais aussi la révélation d’un intéressant talent. Manabu Yashiro y déploie un style particulièrement dynamique ou l’action est au centre de la narration. Il habille son univers de mille et un détails technologiques, y ajoute des personnages vraiment barrés qui donnent un ensemble sur vitaminé assez jouissif. Du grand spectacle qui nous interpelle et nous prend aux tripes.

A quand la suite ?