Cela fait plusieurs mois maintenant que Megumi vit avec Seijin. La cohabitation s’avère par moment complexe, mais tous deux apprennent à se connaître et à apprivoiser les différences de l’un et de l’autre.
Traitant toujours du TSA, Trouble du Spectre Autistique, Une fille atypique met en scène différents sujets plutôt délicats, comme la mutilation, les envies noires ou la possessivité vis-à-vis des autres. Le titre possède donc toujours ces trigger warning et peut-être plus encore que le premier tome.
Une fille atypique T.2 © Pika
Une fille atypique continue donc de nous embarquer dans le quotidien pas forcément simple de Seijin et Megumi. Par son ouverture d’esprit et son envie de comprendre Megumi, Seijin fait de nombreuses recherches sur le sujet, apprend à rassurer la jeune femme, à mettre en place des stratégies pour qu’elle vive le moins possible de moment d’angoisse intense. Mais dans ce tome, les deux vont être confrontés à plusieurs événements qui vont bouleverser le quotidien : la possessivité de Megumi d’abord, bien consciente qu’elle ne peut pas vivre seule et qu’elle est, d’une certaine façon, dépendante émotionnellement de Seijin ; et des moments plus quotidiens comme l’absence de filtre de la jeune femme face aux vendeurs de la supérette par exemple. Mais ce volume, c’est aussi un tome sur les sentiments : ceux de Megumi envers Seijin, par exemple.
Montrant que les émotions doivent s’exprimer et être écoutées, mettant en avant des personnages différents et permettant de faire la lumière sur certains aspects du TSA, il est tout de même important de rappeler que le TSA est un trouble large qui peut s’exprimer de très nombreuses façons en fonction des individus et d’autres paramètres médicaux. Il existe donc autant de différents troubles du spectre autistique que d’individus et Une fille atypique permet de mettre une de ces représentations sur le devant de la scène.
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