ZOO
couverture de l'album

Série : Vatican, carnet de voyageTome : 2/2Éditeur : Komikku éditions

Auteur : Traducteur : Melody Pages

Adaptateur : Studio Charon

Genres : Manga, Shonen

Prix : 8.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga

Et vous, quelle est votre place dans ce monde ? En 1921, en l'an 10 de l'ère Taîsho, durant la fragile période de l'entre-deux-guerres, Nanase, un jeune Japonais, part étudier au Vatican. Avec ses nouveaux amis, venus d'Éthiopie et d'Italie, il va vivre de nombreuses expériences enrichissantes. Mais la victoire nuancée de ce pays au lendemain de la Première Guerre mondiale plonge le quotidien des garçons dans un avenir incertain...


La critique ZOO

Nanase part étudier au Vatican. Lui vient du Japon et ses amis d’Éthiopie et d’Italie, mais tous sont liés par leur foi et leur soif d’apprendre. En 1921, au lendemain d’une Première Guerre mondiale dévastatrice, leur quotidien est aussi simple que la vie est complexe.

On retrouve dans cette série courte en deux volumes une certaine ambiguïté : celle d’un monde qui sort à peine d’un conflit mondial et celle d’une vie entre amour et fraternité et dure réalité. Vatican – Carnet de voyage tente de nous le montrer sans réellement y parvenir : l’intrigue se centre sur les valeurs chrétiennes, sur le partage, le vivre ensemble, sur la foi et son exercice ; mais oublie aussi la réalité du Vatican de l’époque. Nous sommes plus dans une vision fantasmée de l’Italie de l’époque que dans une version historique.

Pour autant, et une fois ce postulat accepté, Vatican – Carnet de voyage est une série qui met en avant la fraternité et l’amitié au-delà des différences pouvant apparaître dans un groupe d’amis. Il convient cependant de ne pas oublier la présence de la foi catholique de l’époque et les freins que cela peut engendrer en termes de diversité et de relations individuelles. Le titre oscille toujours sur cette limite entre intrigue incertaine et relations presque idylliques entre ses personnages. Si cela aurait pu être intéressant à développer et à exploiter, ce n’est pas ici le cas, car la vision est un peu binaire. Mais le trait est plaisant, agréable à l’œil et répond aux codes du genre.

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