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DC annonce la fin de Vertigo

Le label Vertigo, qui publie des romans graphiques indépendants chez DC comics depuis 28 ans, s’éteindra à la fin de l’année.

Le géant de l’édition de comics restructure complètement son système de collections et cela passe par la suppression du label mythique Vertigo afin d’unifier la marque sous trois branches d’âge. La collection de romans graphiques avait permis, à sa création en 1993, la publication par DC de titres se défaisant de la validation du Comics Code. La régulation censurait au départ les comics représentant violence excessive, sexualité ou horreur et est plus tard devenue un tampon certifiant l’accessibilité tout public d’un titre. En se présentant comme explicitement adulte, Vertigo offrait aux créateurs une plus grande liberté quant au contenu de leurs œuvres.

Quelques séries phares du label

Quelques séries phares du label

Le label a commencé en reprenant des séries DC comme Doom Patrol, Sandman, Hellblazer et le Swamp Thing d’Alan Moore, qui a grandement contribué à l’émergence de la collection, afin de leur offrir plus de flexibilité. Vertigo a par la suite accueilli de nombreuses créations indépendantes devenues cultes comme Y, le dernier homme, Sweet Tooth ou Fables, mettant aussi en avant des scénaristes britanniques avec des publications comme Preacher et Transmetropolitan. À partir de 2020, ces comics indépendants paraîtront dans le nouveau Black Label de DC, où ils tiendront compagnie aux super-héros de la Ligue des Justiciers dans leurs aventures qui ne conviennent pas à tous les publics. Cette décision d’une nouvelle séparation par tranches d’âge semblerait permettre à d’autres créations originales de faire leur apparition soit dans la collection DC, ciblant les adolescents, soit sous le label DC Kids. Cela soulève cependant des interrogations sur la visibilité d’œuvres comme iZombie mises à côté de super-stars comme Batman ou Superman, ce qui était justement l’avantage de Vertigo. Un avantage tellement grand qu’il a inspiré la création d’autres labels tels Ink et Zoom, qui disparaîtront aussi d’ici 2020.

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