Ils étaient sept, mais seuls six sont des prodiges du piano. Lucky, le septième, a été envoyé loin de sa famille. Mais il a un rêve : détrôner sa fratrie.
Dans la famille Otogami, les enfants ont tous un don. Ou plutôt presque tous, puisque Lucky, le septième, en est dépourvu et envoyé loin. Par leur musique, les prodiges Otogami peuvent projeter des images, faire vivre une véritable « fantasy » à celui qui les écoute. Ils façonnent des mondes au gré de leurs notes et se produisent sur toutes les scènes. Seulement voilà : Lucky veut prouver qu’il fait bien partie de la famille. Un à un, il défie ses frères et sœurs. Il veut les battre, tous.
Récit initiatique, PPPPPP nous montre comment trouver sa place et se battre pour ses rêves. La lutte de Lucky, son optimisme, et les stratégies qu’il met en place pour vaincre ses frères et sœurs ajoutent à l’intérêt que l’on porte à la série : cette fois, que va-t-il inventer ? Y a-t-il d’autres moyens que de battre son adelphe à son propre jeu ? Que faire lorsque la pratique de la musique est limitée ou du moins qu’on a toujours voulu le lui faire croire ? Des questions pour autant de réponses. La série s’attache à montrer les évolutions de Lucky dans sa quête de reconnaissance. Le principe de la série est dynamique et original dans son lien avec la musique. Cependant, le déroulé s’avère redondant par moment : un premier frère a été vaincu, au suivant, et ainsi de suite. Malgré tout, le fait que la série soit en seulement huit tomes et possède quelques excellents rebondissements vient contrebalancer cela. PPPPPP évolue doucement, mais sûrement…
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