ZOO

Des trappeurs pour de jolies aventures

Un récit d’aventure qui parle à tous les âges

Avec Johann Corgié et Pog, vous formez un trio, tout comme les héros de Trappeurs de rien. Serait-ce un hasard ?

Un pur hasard oui ! [Rires] Le choix du trio s’est fait naturellement car pour nous cela représentait l’équilibre parfait. Mettre trois personnages nous évite d’isoler l’un d’eux et crée une véritable cohésion, contrairement aux duos ou aux quatuors. Et puis ça permet de mettre en avant trois états d’esprits : le meneur, le peureux, et le valeureux.

Trappeurs de rien T.1 page 6

Comment avez-vous composé le design de Croquette, Georgie et Mike ?

Je suis venu assez naturellement sur un dessin rond, tout comme le choix des personnages animaliers. Il me fallait dessiner des personnages faciles à distinguer. Rapidement l’ours, le crocodile et le canard se sont dessinés dans ma tête, car ce sont des bêtes qui se différencient pas mal tant par leur couleur que par leur forme. Dans la petite troupe, j’ai quand même un faible pour Mike, l’ours, dans lequel de je reconnais mon côté ronchon et râleur ! [Rires] Et puis c’est un personnage que je dessine constamment !

Trappeurs de rien T.3 page 19

Trappeurs de rien touche les plus petits, est-ce un lectorat que vous visez particulièrement ?

En vérité, la littérature jeunesse ne m’a jamais vraiment intéressé. Je l’impression qu’on m’a mis une étiquette jeunesse vis-à-vis de mon trait rond. Mais lorsque je conçois une BD, je ne réfléchis pas forcément au public que je vise. Après il est vrai que Trappeurs de rien touche beaucoup de lecteurs entre trois et six ans.

Trappeurs de rien T.3 page 20

Et puis, j’ai grandi avec les albums des Tuniques Bleues, Astérix, Les Schtroumpfs... Mais ces séries attirent encore toutes les générations et on tient à ce que Trappeurs de rien prenne cette tournure en abordant l’amitié, l’étranger ou bien la peur... Ce sont des thèmes qui parlent aussi bien aux enfants qu’aux adultes. D’ailleurs, ce serait intéressant de voir des parents lire avec leurs enfants, afin de donner différents niveaux de lecture à nos histoires.


Quelle suite sera réservée à Trappeurs de rien  ? Avez-vous d’autres projets à côté ?

Depuis le début, les éditions de la Gouttière étaient d’accord pour que Trappeurs de rien, se poursuive sur quatre tomes. Aujourd’hui trois tomes sont déjà sortis et le quatrième est actuellement en préparation. De mon côté, je travaille sur un livre documentaire sur les pirates à paraître chez Milan. Je continue Darwin, une série publiée sur la revue J’aime Lire, dont j’avais moi-même réalisé imaginé les textes et les dessins.

Trappeurs de rien T.2 page 10

Je poursuis également quelques collaborations dont un projet scénarisé par Aurélien Ducoudray pour les éditions de la Gouttière. Il s’agit d’une histoire qui parle du catch dans les années 60 en France, avec des personnages humains et une trame narrative plus « adulte ». Ça change des animaux mignons que j’ai l’habitude de dessiner : j’espère que cet album sera aussi bien lu par les adolescents que les adultes. C’est aussi une occasion pour moi de me diversifier, et de sortir de la case « jeunesse » qu’on m’attribue souvent.

Trappeurs de rien T.3 page 16

Un récit d’aventure qui parle à tous les âges

Avec Johann Corgié et Pog, vous formez un trio, tout comme les héros de Trappeurs de rien. Serait-ce un hasard ?

Un pur hasard oui ! [rires] Le choix du trio s’est fait naturellement car pour nous cela représentait l’équilibre parfait. Mettre trois personnages nous évite d’isoler l’un d’eux et crée une véritable cohésion, contrairement aux duos ou aux quatuors. Et puis ça permet de mettre en avant trois états d’esprits : le meneur, le peureux, et le valeureux.

Comment avez-vous composé le design de Croquette, Georgie et Mike ?

Je suis venu assez naturellement sur un dessin rond, tout comme le choix des personnages animaliers. Il me fallait dessiner des personnages faciles à distinguer. Rapidement l’ours, le crocodile et le canard se sont dessinés dans ma tête, car ce sont des bêtes qui se différencient pas mal tant par leur couleur que par leur forme. Dans la petite troupe, j’ai quand même un faible pour Mike, l’ours, dans lequel de je reconnais mon côté ronchon et râleur ! [Rires] Et puis c’est un personnage que je dessine constamment !

Trappeurs de rien touche les plus petits, est-ce un lectorat que vous visez particulièrement ?

En vérité, la littérature jeunesse ne m’a jamais vraiment intéressé. Je l’impression qu’on m’a mis une étiquette jeunesse vis-à-vis de mon trait rond. Mais lorsque je conçois une BD, je ne réfléchis pas forcément au public que je vise. Après il est vrai que Trappeurs de rien touche beaucoup de lecteurs entre trois et six ans.

Et puis, j’ai grandi avec les albums des Tuniques Bleues, Astérix, Les Schtroumpfs… Mais ces séries attirent encore toutes les générations et on tient à ce que Trappeurs de rien prenne cette tournure en abordant l’amitié, l’étranger ou bien la peur… Ce sont des thèmes qui parlent aussi bien aux enfants qu’aux adultes. D’ailleurs, ce serait intéressant de voir des parents lire avec leurs enfants, afin de donner différents niveaux de lecture à nos histoires.

Quelle suite sera réservée à Trappeurs de rien ? Avez-vous d’autres projets à côté ?

Depuis le début, les éditions de la Gouttière étaient d’accord pour que Trappeurs de rien se poursuive sur quatre tomes. Aujourd’hui trois tomes sont déjà sortis et le quatrième est actuellement en préparation.

De mon côté, je travaille sur un livre documentaire sur les pirates à paraître chez Milan. Je continue Darwin, une série publiée sur la revue J’aime Lire, dont j’avais moi-même réalisé imaginé les textes et les dessins.

Je poursuis également quelques collaborations dont un projet scénarisé par Aurélien Ducoudray pour les éditions de la Gouttière. Il s’agit d’une histoire qui parle du catch dans les années 60 en France, avec des personnages humains et une trame narrative plus « adulte ». Ça change des animaux mignons que j’ai l’habitude de dessiner : j’espère que cet album sera aussi bien lu par les adolescents que les adultes. C’est aussi une occasion pour moi de me diversifier, et de sortir de la case « jeunesse » qu’on m’attribue souvent.
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