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La Somnambule

couverture de l'album La Somnambule

Éditeur : Casterman

Scénario : Helen McCloy, Stéphane MichakaDessin : Jean-Louis Thouard

Collection : Rivages/Casterman/Noir

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 18.00€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    2.0
  • note lecteurs2.0
    1 note pour 1 critique

Le synopsis de l'album La Somnambule

À Boston en ce printemps 1974, peu de choses semblent distinguer Marian Tansey, employée d’une boutique de brocante, des autres jeunes femmes de sa génération. Une certaine réserve, peut-être, et une solitude finalement surprenante chez une trentenaire aussi séduisante. Mais dans le secret de la chambre qu’elle loue chez Ruth, la femme qui l’a recueillie, Marian lève le voile : ses souvenirs les plus anciens ne remontent pas au-delà de deux ans, sa mémoire est comme une passoire. Hormis les images fantomatiques qui l’assaillent régulièrement comme des flashes, à l’état de veille ou dans ses cauchemars, rien ou presque ne transpire de cette vie d’avant qu’elle sent pourtant affleurer tout près, en lisière de sa conscience. Est-elle folle ? Qu’a-t-elle vraiment fait et vécu, dans les brumes souvent effrayantes de son passé ? Faux semblants, coups de théâtre et révélations forment la trame de ce très efficace suspense...

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La critique ZOO sur l'album La Somnambule

La Somnambule est une adaptation du roman d’Helen McCloy paru en 1974. Dans la lignée des romans noirs, il met en scène une mystérieuse et belle jeune femme au passé trouble, des cadavres un peu trop nombreux et un flic viril, taiseux et taciturne.

L’histoire se passe à Boston en 1974. Marian, est une jeune femme fatale qui a perdu la mémoire et dont les souvenirs ne remontent pas à plus de 2 ans. Après avoir acheté une voiture, elle sent soudain une présence malsaine autour d’elle. Peu à peu, un passé violent refait surface alors que les morts s’entassent autour d’elle.

Le scénario, digne d’un thriller classique, semble, dans son adaptation, un peu convenu. Les personnages sont stéréotypés et la fin attendue. En dépit de son manque d'originalité, l’intrigue est dense et prend, cependant, bien puisque le suspense et le rythme sont soutenus. L’album se lit donc sans ennui mais laisse toutefois tiède.

Le dessin est assez dur avec sa ligne presque hachée. Les personnages froids, quelque peu rigides séduisent assez peu. Les trames densifient le trait, déjà habillé de couleurs sombres. Ce parti pris convient parfaitement à une ambiance qui se veut angoissante. Toutefois, plus qu’oppressant et captivant, l’ensemble semble surtout chargé visuellement.

La Somnambule est une adaptation conventionnelle et un peu fade. L’album constitue cependant une lecture divertissante et honnête.


La bande annonce sur l'album La Somnambule

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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de Je cite

2.0

"Ma vie a tellement changé depuis deux ans."

Le 27/03/2014 à 22h59