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Le Printemps des quais

couverture de l'album Le Printemps des quais

Éditeur : Soleil

Scénario : Collectif d'illustrateurs, Pascal Génot, Bruno PradelleDessin : Olivier ThomasColoriste : Bruno Pradelle

Collection : Quadrants

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le Printemps des quais

Fils d’ouvrier, Séraphin « Paul » Carpita habitait le quartier St Jean de Marseille. Les sirènes des bateaux avaient retenti à l’unisson pour saluer la victoire du Front populaire, comme un grand cri de joie! Sous le régime de Vichy, Paul était entré dans la résistance, c’est-à-dire, à ce moment-là, au parti communiste.

C’est à la Libération qu’on lui a offert sa première caméra ; il l’a naturellement mise à disposition de ses idées : filmer les manifestations pour la paix, de Berlin à Stockholm, filmer les gens ordinaires, filmer la vie. Et puis un jour, il a réalisé un “vrai” film, avec une histoire et des acteurs : le Rendez-vous des quais. Pour montrer aux gens ce que les actualités ne montraient pas : le départ des soldats pour l’Indochine, l’occupation du port par les CRS, les manifestations durement réprimées, les grévistes. La misère des ouvriers contraints de reprendre le travail. Il a...

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La critique ZOO sur l'album Le Printemps des quais

En 1950, les dockers du port de Marseille sont en grève. La situation empire et la grève est brisée au bout de 40 jours. Cet événement, isolé pour beaucoup, a marqué Paul Carpita, membre du parti communiste, instituteur et passionné de cinéma. Avec sa caméra et ses moyens, il va tenter de filmer la vie « des petites gens » et de revenir sur cette grève. Un album au concept intéressant mais très naïf.

Paul Carpita est un idéaliste marseillais. Armé de sa caméra, en amateur, il filme les manifestations des membres des syndicats contre le gouvernement « socialo » et les CRS. Petit à petit, son travail est remarqué au sein du Parti. Il est alors encouragé à une plus grande ambition, celle de faire un film. Séduit, Paul veut raconter la grève de 1950 sur fond d’histoire d’amour. Mais quand on a ni les moyens ni les autorisations, le tournage s’avère épique.

Le scénario de Pascal Génot et Bruno Pradelle est intéressant. Inspiré d’une histoire vraie, l'intrigue de cet album avait tous les éléments pour réussir. Malheureusement de nombreuses maladresses, des faux raccords et des détails inutiles noient un peu le sujet principal. De plus, la prise de position est bien trop grande pour éviter une narration très partisane. Les non-communistes ne se sentiront pas concernés et auront l’impression d’une très grande naïveté de propos.

Les dessins d’Olivier Thomas, eux, ne déméritent pas. Ils restent néanmoins trop statiques et trop gentillets pour le sujet tranché dont il est question. Plutôt que l'impression de Ken et Barbie chantant L'Internationale, nous retiendrons le travail fait sur les paysages.

Cet album malheureusement peu abouti laisse le lecteur sur sa faim.

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