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Orféa - Le dernier cercle de l'enfer

couverture de l'album Orféa - Le dernier cercle de l'enfer

Éditeur : Dargaud

Scénario : François CorteggianiDessin : Emmanuele Barison

Genres : Fantastique, Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 17.95€

  • ZOO
    note Zoo1.5

    Scénario

    1.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Orféa - Le dernier cercle de l'enfer

Avec Orféa, une histoire complète, François Corteggiani et Emanuele Barison imaginent une relecture moderne du mythe d'Orphée, y invitant quelques démons et autres créatures infernales... Parce que son fiancé a assassiné de façon incompréhensible un notable avant de se suicider, une jeune femme va devoir franchir les portes de l'Enfer pour empêcher les démons de déferler sur le monde. Le one shot Orféa est un remarquable polar fantastique qui mêle démons, sorciers vaudou et flics de province.


La critique ZOO sur l'album Orféa - Le dernier cercle de l'enfer

Un homme commet un meurtre et se suicide. Durant l’enterrement, Orféa, sa fiancée, l’entend la supplier de ne pas l’abandonner. Effrayée, elle s’enfuit et débute une course de 150 pages. A force de sprinter jusqu’au bout de l’Enfer, ce one-shot s’essouffle vite.

Voilà un scénario fait de fuites, de combats successifs et de rencontres plus ou moins éclairantes. D’ailleurs elles sont souvent plus déroutantes, plus assombrissantes les unes que les autres. La lumière de la connaissance et de la compréhension est bien loin de ce scénario.

Certes le lien entre Orféa et le mythe d’Orphée, héros grec qui alla chercher sa femme Eurydice aux Enfers, est établi dès les premières pages. Cependant la plongée aux Enfers d’Orféa ne dure qu’une dizaine de pages…  On retrouve dans son histoire de nombreux mythes et éléments religieux. Cet ésotérisme qui fait feu de tout bois n’aurait pas dérangé s’il avait eu une vraie place dans l’intrigue et fournissait des éléments de réponse mais il ne fait figure ici que d’amas décoratif.

Nous suivons péniblement cette histoire en espérant avoir des réponses : pourquoi elle ? Pourquoi tout le monde désire la tuer ? Mais jamais elles ne viennent. La fin dévoilée, nous restons avec nos questions. Passée la surprise, on est déçu par le manque de recoupement avec les pages précédentes. A vouloir faire trop mystérieux, cet album en devient obscur.

Le dessin lui se veut à mi-chemin entre le réalisme et la naïveté. Réalisme dans le trait des humains, des décors et d’une couverture particulièrement réussie. Naïveté dans les représentations des démons trop bigarrés pour être vraiment effrayants.

Avec cet album, nous sommes tombés dans le premier cercle de l’Enfer bédéesque.

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