ZOO

Celui qui n'existait plus

couverture de l'album Celui qui n'existait plus

Éditeur : Vents d'Ouest

Scénario : RodolpheDessin : Georges Van Linthout

Collection : Les Intégrales

Genres : Polar / Thriller, Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    4.0
  • note lecteurs4.5
    1 note pour 1 critique

Le synopsis de l'album Celui qui n'existait plus

Norman Jones, américain de 40 ans, a une femme, deux enfants et un job qui rapporte. Oui mais voilà, Norman s'ennuie ferme. Arrivé à la moitié de son existence, il a l'impression d'avoir raté quelque chose, de ne pas avoir mené la vie qu'il s'imaginait. Il rêve d'une nouvelle chance, d'un nouveau départ. Le matin du 11 septembre 2001, il ne se rend pas au bureau, préférant paresser au lit avec sa maîtresse, et échappe ainsi à une mort certaine dans l'attentat du World Trade Center. Pour tous, il est mort. Alors pourquoi ne pas en profiter pour disparaître pour de bon, tout lâcher, partir à l'aventure et commencer cette nouvelle vie dont il rêve ?

Après Mojo, Rodolphe et Georges Van Linthout nous emmènent une nouvelle fois sur les routes américaines dans un road movie existentiel (doublé d'un thriller !) alors que les plaies du 11 septembre viennent juste de s'ouvrir.


La critique ZOO sur l'album Celui qui n'existait plus

Un homme, pris dans les filets d’une vie bien rangée, décide de tout quitter pour vivre une nouvelle vie. C’est le début d’une longue marche à travers les Etats-Unis au gré de rencontres plus ou moins heureuses. Mais la liberté ne ressemble pas toujours à l’idée que l’on s’en fait. Un album distrayant malgré quelques faiblesses.

Norman, blasé par sa vie de cadre marié, avec deux enfants, va profiter des attentats du 11 septembre pour se faire passer pour mort. C’est le début d’un road movie à travers le territoire américain, ses paysages et sa fameuse route 66. Cette nouvelle vie faite de liberté n’est cependant pas sans inconvénients. Au fur et à mesure de son périple, Norman va finir par lutter contre lui-même. L’inconfort et la solitude lui pèsent de plus en plus et l’appel du retour devient prégnant.

Embarqués aux côtés de Norman, on regrette assez vite de ne pas connaitre grand-chose de son caractère et ses raisons de départ. De même, dans cette Amérique de la solitude, ses multiples rencontres avec de bons samaritains peuvent lasser et décrédibiliser un peu ce voyage imaginé par Rodolphe. La dernière case, poignante, relève toutefois un final sans surprise.

Le dessin en noir et blanc, tout en légèreté et jeux d’ombres, donne à chaque situation un caractère unique en nous transmettant de suite l’atmosphère du moment. Van Linthout manie à merveille les nuances, allant du noir au gris en passant par le blanc, nous faisant presque oublier l’absence de couleur.

Malgré un dessin réussi, cet album n’apporte qu’un moment de lecture agréable, sans grande surprise.


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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de jujube

4.5

Dans un style mêlant le polar et le road movie, les dessins en noir et blanc de Georges Van Linthout servent à la perfection le scénario bien ficelé de Rodolphe. Une grande réussite !

Le 23/05/2014 à 12h12