ZOO

Le Divin

couverture de l'album Le Divin

Éditeur : Dargaud

Scénario : Tomer Hanuka, Asaf Hanuka, Boaz LavieDessin : Tomer Hanuka, Asaf HanukaColoriste : Asaf Hanuka, Tomer Hanuka

Genres : Aventure, Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 20.90€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Le Divin

Mark, spécialiste américain en explosifs, accepte un job dans un pays d'Asie du Sud-Est pour le compte de la CIA. De l'argent facile. Mais il se retrouve embarqué dans une lutte improbable et surréaliste entre l'armée locale, aidée par son collègue américain, et une bande de gamins, menée par deux jumeaux appelés « le Divin » à cause de leurs pouvoirs surnaturels. Cette plongée en enfer est basée sur une histoire vraie, celle de la God's Army, qui se déroula en Thaïlande et en Birmanie.


La critique ZOO sur l'album Le Divin

Spécialiste en explosifs à court d’argent, Mark accepte une mission secrète en Asie. Il va y rencontrer « le Divin », une troupe d’enfants-soldats dont les chefs sont des jumeaux. Cerise sur le gâteau, l’un des deux meneurs aurait des pouvoirs magiques. Cette rencontre va bouleverser la vie de Mark embarquer le lecteur dans un conte un peu froid sur la vie de ces combattants.

Ce récit est né d’une photo, datant de 2000, de deux-enfants soldats âgés 12 ans. Ce cliché pris en Thaïlande est reproduite dans l’album, révélant deux enfants au regard dur. Leurs yeux, déjà adultes, semblent sans espoir, revenus de tout. Terrible ! Le point de départ créé par les guérilleros du Divin permet au récit l’exploration d’une société corrompue, où le pouvoir est prêt à sacrifier les siens pour quelques avantages.

Pas de jugement moral pour ces enfants, la narration donne des faits bruts, violents, adoucis par un peu de magie asiatique qui crée la légende liée à ces trop jeunes combattants. Avec les deux personnages américains, la dualité du monde occidental face à ce genre de drame est bien représentée : l’un fait le job mécaniquement et l’autre se fait rattraper par sa conscience. Le point faible de cette narration ? Une certaine froideur qui peut laisser le lecteur à distance de l’action, un peu trop protégé.

Le dessin varie entre onirisme dans la représentation des soldats géants, de la mort ainsi que dans celle de la magie et modernité d’un trait aux couleurs informatisées, très léchées. Ce choix particulier accentue la mise à distance du lecteur qui finit par le plonger dans un rôle de spectateur passif.

Ce conte fort par le sujet qu’il propose déçoit par la mise en recul du lecteur.


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