ZOO

Balles Perdues

couverture de l'album Balles Perdues

Éditeur : Rue de Sèvres

Scénario : MatzDessin : Jef

Genres : Historique, Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 18.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album Balles Perdues

1931. Arizona, période la Prohibition. Roy Nash sort de prison, à laquelle il était condamné à perpétuité. Pour payer la dette de sa libération envers le boss de Chicago, Roy est à la poursuite de trois braqueurs qui ont filé avec le magot sans partager. L'un a de plus embarqué Lena, l'ex de Roy, dans l'aventure. Roy parcourt les speakeasy et les bas-fonds de Los Angeles à la recherche des fuyards, fâche les mafieux locaux, un détective verreux et ses propres patrons... De la vengeance, du magot ou de Lena, quel sera le vrai moteur de la quête de Roy ? Et surtout, comment survivre au milieu de ces gangsters à la gâchette facile ?


La critique ZOO sur l'album Balles Perdues

Arizona, 1932. En pleine Prohibition, Roy Nash entre un bar, demande un whisky et Blondie Egan. En une fraction de seconde, des tirs éclatent. Blondie gît par terre tandis que la voiture repart embarquant Roy et une femme, entre autres. À la recherche de deux autres types à liquider, le héros embarque ce polar dans une atmosphère lourde et haletante.

Le récit démarre sur les chapeaux de roue : les explications viendront naturellement quelques pages plus tard sans rompre la frénésie qui va régner 130 pages durant. Roy, exfiltré de prison, se retrouve dans une sale affaire de règlement entre truands. Il doit buter trois lascars qui ont volé un gars plus fort qu’eux. En prime il pourra garder le butin, s’il le retrouve. À cette première intrigue s’ajoute la recherche de la femme qu’il aime, qui n’est pas aussi loin qu’il le pense.

Pas de morale, juste un boulot à faire, une vie heureuse à construire à la force des balles, dans la douleur. Les personnages denses, du premier au dernier rôle, révèlent le poids de leur passé. Comme une tempête, le récit trimballe, démonte toutes les convictions et s’achève en laissant K.O.

Les couleurs ocres disputent la vedette aux couleurs nuits et aux chaleurs écrasantes de certaines scènes dans le désert. Le trait magistral offre une profusion de nuances dans l’ambiance surannée qui s’impose d’emblée. Le regard bleu glace de Roy envoûte au milieu de cette photographie digne d’un film de genre, complétée admirablement par les fortes gueules des autres protagonistes.

Cet album façon pellicule de film noir se révèle absolument génial.


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