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Belle-Île en père

couverture de l'album Belle-Île en père

Éditeur : Vents d'Ouest

Scénario : Patrick WeberDessin : Nicoby

Collection : Hors Collection

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 18.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Belle-Île en père

Vanessa Blue est la vedette principale de Au premier regard, un feuilleton télévisé à succès. Mais, alors que la série pulvérise les records d’audience et que sa cote de popularité est au plus haut, la jeune femme décide de partir faire un point sur sa carrière à Belle-Île, en Bretagne. Un lieu sauvage et isolé apparemment propice aux remises en question puisque c’est ici que, plus d’un siècle auparavant, la grande Sarah Bernhardt était venue s’installer afin de se « confronter aux éléments. »


La critique ZOO sur l'album Belle-Île en père

Comme Sarah Bernhardt en son temps, Vanessa Blue, icône de la téléréalité, vient se réfugier et réfléchir à sa vie sur Belle-Île. Elle découvre que l’île a joué un rôle primordial dans son histoire familiale… Deux récits en un, soutenus par le trait marin de Nicoby : une des premières fleurs graphiques de ce printemps.

Au XVIIIe, l’actrice Sarah Bernhardt est une des premières touristes à séjourner sur Belle-Île, écrin au large de la Bretagne. Plus proche de nous, Vanessa Blue, vedette Kleenex de la téléréalité propulsée dans un feuilleton télévisé à succès, trouve refuge sur cette île où s’est façonnée son histoire paternelle.

Voilà un double récit à multiples facettes très original. Bien menés par la plume de Patrick Weber, les renvois entre les deux histoires coulent comme l’eau de mer sur les falaises. La trajectoire contemporaine de Vanessa Blue, emblème d’une société de consommation où il est plus important de devenir célèbre pour ce qu’on est plutôt que pour ce qu’on fait, invite à réfléchir sur le succès, l’intime, la quête d’identité et le sens que chacun souhaite donner à sa vie.

Nicoby continue son tour des îles avec autant de puissance que le kornog, vent d’ouest qui balaie la Bretagne, bien connu des marins. Graphiquement, le trait est souple, les visages expressifs, les paysages invitent à la contemplation et au rêve. Le dessin a de l’épaisseur, la mise en couleur signée Kness ne manque pas d’élégance.

Une déception : le carnet de voyage. Il aurait été plus réussi avec des clichés de qualité. Or la lumière, le cadrage et la mise en page ne sont pas à la hauteur de cette bonne BD qui allie une histoire de choix très ouverte à un dessin maîtrisé, mais avec ce qu’il faut de sauvage pour croquer une île. Rien qui ne vienne entacher cette bonne BD.


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