ZOO

Olympia (De Busscher)

couverture de l'album Olympia (De Busscher)

Éditeur : Dargaud

Scénario : Jean-Marie de BusscherDessin : Philippe Bertrand

Genres : Historique, Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 17.95€

  • ZOO
    note Zoo1.5

    Scénario

    1.0

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Olympia (De Busscher)

Avec Olympia, découvrez un ouvrage posthume et patrimonial sur la bande dessinée française dans les années 1980 : une première bande dessinée en noir et blanc de Philippe Bertrand.

Olympia – fille du comte von der Goltz, théosophe et gouverneur de la Courlande, région envahie par les bolcheviques en 1919 – est envoyée par son père à Berlin. Beauté à la Louise Brooks, elle est prise en charge par des amis prussiens. Elle tombe amoureuse d'Helmuth, membre des corps francs qui combattent la révolte spartakiste, et s'engage à son côté comme infirmière contre les communistes. Ses nombreuses autres aventures amoureuses et politiques la mèneront à Vienne, à Rome et à Paris. Un document historique fascinant sur l'Allemagne de Weimar.

La première bande dessinée en noir et blanc de Philippe Bertrand : magnifique !


La critique ZOO sur l'album Olympia (De Busscher)

La Grande Guerre est finie mais les soubresauts issus de la révolution russe et de la fin de l’empire allemand continuent. Berlin en proie aux spartakistes ; les soviétiques, eux, ont des vues sur les territoires de l’Ouest. Dans ces années 20, la jeune noble Olympia va vivre des aventures hasardeuses et peu intéressantes.

Rien ne va plus en Courlande, région de Lettonie sous la menace des soviétiques. Le comte Von der Goltz décide d’envoyer sa fille chez des amis à Berlin pour la protéger. Elle va finalement être la proie d’une machination où sa vie ne cessera d’être en danger.

Olympia

Les éditions Dargaud ont choisi de rééditer cette histoire publiée en 1984 dans le mensuel A suivre. Avec le recul, le scénario de ce récit semble n’avoir ni queue ni tête. Les épisodes se succèdent sans apporter quoi que ce soit à une histoire qui flirte mal avec l’époque où elle se passe. Au lieu de se servir du contexte historique dense de l’Allemagne des années 20, le récit l’effleure à peine. Olympia ne sera au final qu’une jeune fille qui tombe amoureuse de tout ce qui passe et lutte sans s’en apercevoir contre une vieille folle dépravée.

Compensant, trop peu, l’intrigue, le dessin en noir et blanc de Philippe Bertrand rend bien l’époque choisie. L’effet résolument vintage des traits sert parfaitement les personnages, rendant toutes les intentions des personnages lisibles. Chacun porte son camp sur son visage.

Une œuvre que Dargaud aurait dû laisser dans les cartons…

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants