Églantine vit à Paris. Elle est contactée par un notaire breton pour la succession de son défunt papa. Mais Églantine a été éduquée par sa mère, dans une haine profonde du père qui les a mises dehors ! Une BD émouvante et intense ; une plongée dans le brouillard des souvenirs d’enfance.
Églantine, vingt-cinq ans, est une parisienne nerveuse et aigrie. Son père vient de décéder et elle hérite de la boulangerie située à Klervi, le village de son enfance. Elle n’y a pas mis les pieds depuis ses huit ans, suite à la séparation de ses parents... Une source de colère pour la jeune femme, frustrée par un passé de non-dits. Ce retour aux sources s’annonce haut en émotions !
La belle région qu’est la Bretagne regorge de petits villages en partie délaissés par les migrations économiques vers les grandes villes. Klervi en fait partie. Églantine vit un retour perturbant : des souvenirs durement enfouis ressurgissent et des vérités se font jour... Une belle histoire de vie, authentique et touchante contenue dans Les jours sucrés. Loïc Clément met en scène un petit bourg dans lequel vivotent quelques personnages très attachants, à l’image de la rigolote Tata Marronde. Une narration enivrante !
Le dessin d’Anne Montel se prête à merveille au scénario de son acolyte ! Avec douceur et subtilité, elle illustre la délicatesse d’un récit fin et pudique. Le trait léger est aussi tendre que le cœur des personnages et les douces couleurs à l’aquarelle saupoudrent avec poésie cette histoire de sentiments.
Après Shä et Salomé et Le Temps des Mitaines, le duo d’auteurs remet le couvert pour un nouvel album tendre et savoureux. La belle et émouvante histoire stimule les sensations d’un lecteur conquis. Enfin, le thème de la boulangerie-pâtisserie éveille les papilles avec un agréable goût sucré, pour une BD à croquer !