ZOO

Vértigo

couverture de l'album Vértigo

Éditeur : Le Lombard

Scénario : Nathalie SergeefDessin : Ennio Bufi

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.99€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Vértigo

Dans l'univers brutal et cruel des maras, gangs d'Amérique latine, la violence, la souffrance et le crime meurtrissent les chairs et s'affichent sur les corps tatoués. La mort est la seule porte de sortie autorisée. Initié et intégré à une mara du Salvador à l'âge de treize ans, Samuel Santos s'en échappe quelques années plus tard, en payant un prix plus élevé que celui de sa propre vie. Aujourd'hui, de Caracas, lieu de sa rédemption, Samuel doit saisir l'unique chance de retrouver une partie de lui-même, qui lui a été arrachée quatorze ans auparavant. Pourra-t-il enfin écrire son futur par-dessus les tatouages de son passé ?


La critique ZOO sur l'album Vértigo

En Amérique latine, la loi des gangs s’applique partout. Ces maras décident de tout, ont le droit de mort sur tous. Samuel Santos, pensait leur avoir échappé depuis des années mais sa dette n’est pas effacée... Cette BD plonge parfaitement dans la moiteur des gangs mais son récit n’emporte pas totalement.

Un jeune homme est à genoux, main derrière la nuque. Devant lui git le corps de l’homme qu’il a assassiné, entouré des canons des policiers venus l’arrêter. Pendant ce temps, à Caracas, un avocat au grand cœur perd son boulot et apprend la mort d’un certain Deus. Ce nom le replonge dans l’horreur vécue des années plus tôt, au cœur d’une mara...

Dès le départ, le récit ne tire pas à blanc : la violence et la haine suintent de partout. Les personnages forts, denses mais brisés intérieurement mettent leur appartenance à leur gang au-dessus de tout. Le système de territoire, l’enrôlement et la faible valeur de la vie sont décrits dans toute leur horreur grâce à des flash-backs très bien amenés.

L’intègre Samuel, bien qu’ayant appartenu à ce système, attire la sympathie. Son rapport de force avec le fils de Deus, môme impressionnant et perdu, est un point d’orgue de cette bande dessinée. Seule manque au tableau l’étincelle qui qui a mis le feu aux poudres entre Samuel et Deus, tous deux de la même mara.

La violence apparaît de façon directe, sans fard pour un résultat réaliste qui éclabousse le lecteur. A part quelques tatouages qui disparaissent et des visages quelque fois mouvant, l’univers de Vertigo offre un graphisme efficace tant pour les ruelles étroites des favelas que pour les rapports humains.

Malgré quelques anicroches, Vertigo marque par son immersion réussie dans le milieu des gangs d’Amérique latine.


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