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Klimt, Judith et Holopherne

couverture de l'album Klimt, Judith et Holopherne

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Jean-Luc CornetteDessin : Marc-Renier

Collection : Hors Collection

Genres : Documentaire BD, Historique

Public : Tout public

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.5
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Le synopsis de l'album Klimt, Judith et Holopherne

Vienne, 1907. Gustav Klimt se rend dans la demeure des Bloch-Bauer. Ce couple de la haute-bourgeoisie viennoise et le peintre semblent partager une profonde amitié. Il faut dire que six ans plus tôt, alors que le scandale de son tableau La Médecine lui mettait à dos les trois-quarts des professeurs de l’université de Vienne, Adèle et Ferdinand Bloch-Bauer étaient parmi les seuls à reconnaître son génie. Visitant son atelier, partageant son quotidien, ils étaient peu à peu devenus amis. Aujourd’hui, Ferdinand lui demande l’honneur de réaliser un portrait de sa femme. Flatté et reconnaissant, Klimt promet de la recouvrir d’or... littéralement.Jean-Luc Cornette et Marc-Rénier nous plongent dans l’univers charnel et symboliste du maître de l’Art Nouveau viennois. Fantasmant par instants les songes hallucinés du peintre desquels il aurait puisé son inspiration, cet album nous offre un voyage aux sources de la beauté, entre rêve et réalité.


La critique ZOO sur l'album Klimt, Judith et Holopherne

Alors que Klimt reçoit commande de ce qui deviendra un de ses portraits les plus emblématiques, l’artiste peintre est hanté par ses cauchemars. Jean-Luc Cornette et Marc-Renier remontent le fil d’or du temps pour conter l’histoire du maître de l’Art nouveau viennois et de son tableau Judith et Holopherne. Une merveille de bande dessinée pour une perle de l’histoire de l’art du XXe siècle.

Vienne, 1907. Devenu ami des riches Bloch-Bauer, Klimt reçoit la commande du portrait d’Adèle, la maîtresse de maison. Replongé dans ses souvenirs de leur rencontre, lors du scandale de son tableau La Médecine en 1901, Klimt ne sera calmé par aucune de ses maîtresses et muses n’arrivent à calmer, jusqu’à l’épiphanie.

Afin de présenter un des peintres majeurs du XXe siècle, alliant art majeur à artisanat mineur, cassant les codes et bousculant les conventions, Jean-Luc Cornette n’a pas lésiné sur les moyens. Prenant de la superbe de la Vienne de 1900, ajoutant la vie de bohème du peintre dans son atelier aux muses dénudées et usant de rêves où Klimt devient tantôt soldat antique, Nabuchodonosor ou Holopherne, son scénario envoûte et ravit le lecteur amateur de l’Art nouveau de ce peintre culte.

Dessiner une telle œuvre ne s’avère pas aisé, surtout quand on s’attaque à Gustav Klimt. Mais Marc Renier relève le gant et ne se laisse pas écraser par l’ombre du maître, bien au contraire. Assumant son style de dessinateur de bande dessinée, il maintient un trait propre et fin, offrant un récit éthéré et léger, tout en épousant les courbes de ce scénario artistique et onirique.

Dans Klimt, le corps des femmes nues, le chic viennois des bourgeoises de l’époque, les extraits de tableaux du maître, tout est éthéré et porteur d’une nostalgie empreinte de respect envers l’œuvre du peintre. Une bande dessinée incontournable pour les amateurs du maître viennois.


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