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La Mort Vivante

couverture de l'album La Mort Vivante

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Olivier VatineDessin : Alberto VarandaColoriste : Olivier Vatine

Collection : Comix Buro

Genres : Fantastique, Science-Fiction

Public : À partir de 16 ans

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    5.0
  • note lecteurs3.0
    3 notes pour 1 critique

Le synopsis de l'album La Mort Vivante

Joachim, un jeune scientifique menant des recherches prohibées, est enlevé par une puissante et mystérieuse femme recluse sur l’ancienne Terre : Martha. Pour se remettre du drame qui la hante depuis des mois, celle-ci lui ordonne l’impossible : ressusciter sa fille, Lise, ayant fait une chute mortelle lors de fouilles archéologiques. Joachim, qui voit là une opportunité de continuer ses travaux en toute liberté, accepte ce rôle de père créateur. Après avoir récupéré le matériel nécessaire grâce à la fortune de Martha, il se lance alors dans cette expérience qui pourrait bien s’avérer irréversible. Car on ne redonne pas impunément vie à la Mort…

Avec ce récit complet de 72 pages, Alberto Varanda signe pour son retour probablement son plus grand chef-d'œuvre graphique. Sur un scénario et un story-board d'Olivier Vatine, il livre un travail d'une ampleur aussi épique qu'extrêmement minutieuse, qui évoque...

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La critique ZOO sur l'album La Mort Vivante

Une équipe d’archéologues fouille des vestiges sur Terre dans un futur indéterminé sous les ordres de Martha. Lise, sa fille, meurt accidentellement sur le chantier. Elle décide alors de faire enlever sur Mars Joaquim Bostrom, spécialiste en nanobiologie, dans le but de redonner la vie à son enfant. Après Niourk, Olivier Vatine adapte un autre roman de Stefan Wul et donne l’occasion à Alberto Varanda d’accomplir un retour à la bande dessinée d’une stupéfiante maîtrise.

Dans cet univers post-apocalyptique mâtiné d’une ambiance gothique digne de tout un pan de littérature fantastique, ce roman qui date de la fin des années 50, se révèle en fait précurseur de toute une série d’œuvres qui, de John Carpenter (The Thing) à la série des Alien initiée par Ridley Scott, sont tous devenus des grands classiques de la science-fiction au cinéma.

D’un graphisme très inspiré avec un dessin tout en hachures qui, outre les gravures et illustrations de Gustave Doré, rappelle aussi les débuts d’Andreas (Révélations posthumes), le travail d’Alberto Varanda est impressionnant de bout en bout dans un noir et blanc soigneusement contrasté et mis en lumière. Chaque début de chapitre est ponctué par une image pleine page qui lui permet de mettre en valeur le décor avec une belle inspiration.

Cet album qui inaugure le nouveau label Comix Buro est décliné sous deux versions. Mais malgré le travail irréprochable d’Isabelle Rabarot dans le choix des gammes chromatiques parfaitement adéquates aux différentes ambiances au fil des péripéties, la version noir et blanc s’avère cependant plus adaptée à l’univers du récit. La couverture de l’album version couleurs, magnifique, résume bien l’esprit de cette histoire

Sans doute fidèle à l’œuvre originale, Olivier Vatine aurait peut-être été bien inspiré en imaginant une conclusion moins abrupte de ce one-shot d’autant que le nom de Stefan Wul n’est pas crédité sur la page de garde. Un oubli ?...


Les 2 actualités autour de l'album La Mort Vivante

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Commentaires et critiques (2)

note de la critique de nicholas

3.0

Un poil déçu par la colorisation de l’album... un noir et blanc pur aurait été parfait.

Le 21/09/2018 à 12h12

Petite précision d'Alberto Varanda lui-même : si le nom de Stephan Wul n'est pas précisé sur la couverture, il est mentionné dans l'album. Le scénariste "original" n'est donc pas complétement oublié de l'album !

Le 05/09/2018 à 18h10