ZOO

L'Ange de Budapest

couverture de l'album L'Ange de Budapest

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Gabor TallaiDessin : Attila Futaki

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs1.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album L'Ange de Budapest

Un ange peut aussi avoir ses démons

San Diego, 1988. John Angel est l’exemple parfait du « self made man » à l’américaine. Ce simple chauffeur de taxi d’origine hongroise a gravi les échelons pour devenir l’un des entrepreneurs les plus en vogue du monde libre. Mais alors qu’il avait tout, Angel décide de retourner au pays enterrer de vieux démons. Des démons datant de l’époque où il s’appelait encore Jancsi Angyal ; où il était une autre légende. Celle qui, aux côtés de nombreux camarades tombés au combat, écrivit la révolution de Budapest de 1956.

L’insurrection de Budapest de 1956 fit plus de 3 000 morts et provoqua la fuite de 200 000 réfugiés hongrois. Par cette fiction inspirée de faits réels, les auteurs nous transportent avec force dans cet épisode charnière de l’histoire d’Europe centrale.


La critique ZOO sur l'album L'Ange de Budapest

En 1956, Budapest, située à l'est du rideau de fer, se révolte contre la dictature communiste. Son insurrection sera réprimée dans le sang : 3 000 morts et 200 000 réfugiés hongrois quittent le pays. Meneur de la révolte, John Angel choisira les États-Unis. En 1988, il apprend la nomination d'un nouvel ambassadeur russe en Hongrie, qui le pousse à repartir solder les comptes du passé, retracés dans cette BD.

John Angel a fait fortune et vit à San Diego. Contre l’avis de son épouse, il décide de repartir dans son pays d’origine après la nomination d'un nouvel ambassadeur. Businessman star des Amériques, il a tout à perdre mais veut régler des comptes dans ce pays encore en proie à la dictature soviétique. Sous surveillance dès son arrivée à Budapest, il replonge aussitôt dans ses souvenirs de 1956.

Dès le départ, peu de mystères sont faits sur les raisons du retour du personnages fictif qu’est Angel à Budapest, 32 ans après le soulèvement de la population. Si cet élément déclencheur lance le récit, le sujet cœur de la BD est le retour historique du massacre qui a suivi la demande de plus de liberté du peuple hongrois. Ces événements auraient cependant mérité une meilleure explication revenant sur les germes le pourquoi et les conséquences de cette révolte. Heureusement l’histoire de ce couple révolutionnaire et la fin de l'album sont de belles réussites narratives. Même sans surprise majeure, la plongée dans une ville martyre s’avère convaincante.

Le dessin d’Attila Futaki marque par sa représentation du décor blessé de cette ville en révolte. Les pages tout en gris, pour la période du soulèvement, donnent une patine de documentaire intéressante sans oublier d’être prenante.

L'ange de Budapest séduira les curieux d’Histoire par sa plongée dans une révolte pas si ancienne que cela...

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