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Nez-de-cuir

couverture de l'album Nez-de-cuir

Éditeur : Futuropolis

Scénario : Jean DufauxDessin : Jacques Terpant

Genres : Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 16.90€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Nez-de-cuir

Le comte Roger de Tainchebraye a été grièvement blessé au visage en 1814 pendant la campagne de France de Napoléon 1er.

Ainsi, il doit porter un masque qui dissimule sa mutilation. Serait-ce la fin du jeune homme de 22 ans qui était un « Dom Juan » dans sa Normandie natale ?

Pourtant, celui que l’on surnomme maintenant « Nez-de-cuir » va enchainer les conquêtes. Sa blessure cachée semblant attirer les femmes plus que les repousser. Il multiplie ces aventures sans lendemain avec cynisme. Car au-delà de sa blessure physique, le comte est revenu profondément marqué et meurtri de cette guerre…


La critique ZOO sur l'album Nez-de-cuir

Au cours de la bataille de Reims en 1814 où l’armée napoléonienne commence à subir de sérieux revers, le comte Roger de Tainchebraye essuie plusieurs coups de sabre et coups de feu de la cavalerie cosaque. Il y laisse notamment son appendice nasal, ce qui va l’obliger à porter dorénavant un masque. Jean Dufaux et Jacques Terpant nous proposent de partager leur coup de foudre pour le roman de Jean de la Varende publié en 1936.

Après son hospitalisation, il rejoint le domaine familial géré par sa mère. Commence alors pour lui une nouvelle vie. Il n’a que 22 ans et était promis à un avenir radieux, tant par sa beauté que par son rang social. Très vite, il va se rendre compte que son masque va fasciner la gente féminine et lui fournir l’occasion de nouer des relations adultérines avec de nombreuses femmes issues de la bonne société. Il va notamment faire la connaissance de la jeune Judith Des Rieusses, la nièce d’une de ses conquêtes, dont il va immédiatement tomber amoureux.

Après s’être intéressés à Louis-Ferdinand Céline (Le Chien de Dieu) le tandem se recompose pour cette histoire d’amour contrarié sur fond de terroir normand cher à Jean de la Varende. Un récit inscrit dans une époque familière à Jacques Terpant qui s’était déjà beaucoup investit en adaptant les romans de Jean Raspail (Sept cavaliers ou encore Le royaume de Boré). Son dessin précis traité en couleur directe s’avère parfaitement rodé à l’exercice.

Jean Dufaux, qui s’est illustré tout au long de sa foisonnante carrière avec des scénarios originaux surprend par contre en se lançant à son tour dans les adaptations littéraires devenus de plus en plus fréquentes dans le paysage de la bande dessinée. Mais sans doute vaut-il mieux parfois se reposer sur une œuvre solidement bâtie que de se lancer dans une création aux ressorts incertains.


La bande annonce sur l'album Nez-de-cuir

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