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Pas de pitié pour les indiens

couverture de l'album Pas de pitié pour les indiens

Éditeur : Futuropolis

Scénario : Nicolas DumontheuilDessin : Nicolas Dumontheuil

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Pas de pitié pour les indiens

La journée de Jean, Titi et Jules avait pourtant bien commencé : Jules avait récupéré des pétards « mammouth » pour faire sauter des bouses de vaches bien fraîches.

Après, les choses s’étaient gâtées : les trois enfants sont tombés sur les frères Ardaillou, fermiers, bouilleurs de cru, qui ont trouvé amusant de les faire boire ! Forcément à 8 ans, quand on est ivres, l’envie de libérer des vaches de leur enclos sur la route est très tentante ! Les vaches des Ardaillou justement… avant de rentrer chez eux, sans plus se soucier des conséquences.

Malheureusement, peu de temps après, l’un des frères Ardaillou, qui a quitté son alambic et pris sa camionnette pour aller au village, est mort dans un accident en percutant sa vache… Pour les trois enfants, deux questions se posent : est-ce qu’ils sont devenus des assassins ? Et va-t-on leur couper la tête ?


La critique ZOO sur l'album Pas de pitié pour les indiens

Beaumont du Quercy, petite bourgade de 400 habitants en 1976. Soixante-huitards, les parents de Jean s’y sont installés en 1965 et son père est l’instituteur du village. Jean partage ses jeux avec ses deux amis les plus proches, Jules et Thierry, dit Titi. Nicolas Dumontheuil se penche sur son enfance et nous fait revivre le charme de toute une époque avec beaucoup de chaleur et d’humanisme.

Tout commence par une grosse bêtise de Jules : il ouvre la clôture qui libère le troupeau de vaches des frères Ardaillou. À leur décharge, les trois enfants avaient été initiés à l’alcool de prune par les deux frangins fortement imbibés et accessoirement bouilleurs de crus. L’un des frères meurt au volant de sa voiture après avoir percuté une de ses bêtes. Les trois gamins culpabilisent à mort...


Mais la vie finit par reprendre le dessus et Dumontheuil observe les rapports de toute une panoplie de personnages, tant au niveau des enfants que des adultes, en leur donnant au fil des « petits événements quotidiens » du village, une véritable personnalité. Outre les parents de Jean, le curé du village qui vit avec sa sœur (la mère de Jules) un peu « dérangée », Mme Gretzel la voisine communiste, la famille algérienne Belhmedi ou encore M. Gobert, dont le racisme exacerbé va finir par se dissoudre petit à petit. Il y aussi la petite Corinne, l’amoureuse de Jean et Djémila dont Jules est tout aussi amoureux. Il est aussi question de manifestation anti-nucléaire, de soirée « ciné-club » avec une projection du film Avoir vingt ans dans les Aurès qui tourne presque à la rixe.

Le style semi-réaliste auquel Dumontheuil s’est attaché depuis ses débuts ne lésine pas sur les détails pour rendre plus vrais le cadre et l’époque. Son récit est empreint d’une tendresse peut-être un peu excessive mais par les temps actuels, cela ne peut pas faire de mal.


La bande annonce sur l'album Pas de pitié pour les indiens

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