Tokyo, 2063. La ville a évolué en une gigantesque mégalopole techno-punk. Renjiro est le conseiller et stratège du plus grand criminel japonais : le seigneur de guerre yakuza Hideaki. Sous sa direction, le clan du Dragon Noir a pris le contrôle des quartiers malfamés de Honshu en éliminant avec force et cruauté tous leurs opposants. Mais Hideaki a d’autres ambitions que de régner sur la pègre, il projette de renverser le gouvernement lui-même. Sa soif de pouvoir est telle qu’il imagine pouvoir défaire la junte ultra-nationaliste et surarmée qui protège le pouvoir en place. Rien ne semble pouvoir l’arrêter. Pris entre deux feux, Renjiro va devenir le pion d’une guerre sans merci lorsque Hideaki lui demande de s’infiltrer chez l’ennemi. Entre son honneur de guerrier et la puissance du groupe d’élite militaire, il comprend que sa rédemption va dépendre de sa capacité à jouer double-jeu... Pourra-t-il mettre ses principes de côtés...
Silent Dragon
Andy Diggle, Dave Stewart, Leinil Francis Yu
Éditeur : Glénat Comics
Scénario : Andy DiggleDessin : Leinil Francis YuColoriste : Dave Stewart
Genres : Science-Fiction
Public : À partir de 16 ans
Prix : 18.50€
- ZOO3.5
Scénario
3.5Dessin
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Le synopsis de l'album Silent Dragon
La critique ZOO sur l'album Silent Dragon
En 2063, la mégapole de Tokyo est aux mains d’une dictature militaire et des yakuzas. La première possède le pouvoir officiel et les deuxièmes tiennent les quartiers grâce aux trafics. La guerre de pouvoir ne peut plus être évitée plus longtemps... Renjiro, conseiller du clan yakuza des dragons noirs va, malgré lui, être propulsé au centre de cet affrontement épique.
Renjiro, s’entraîne à manier le sabre dans le domaine des dragons noirs quand un esprit vient lui parler. Ce dernier lui demande d’aider l’armée à combattre Hideaki, chef des dragons noirs, pour sauver la sécurité du Japon. Renjiro, fidèle à ces convictions, refuse l’offre car il préfère la mort dans l’honneur que la vie dans la trahison. Voilà qui tombe bien car la mort ne va pas tarder à frapper...
Assez classique dans sa trame, le récit conjugue amour, vengeance et pouvoir, à grand renfort de héros solitaire, de clans et de politique. La forme de Silent Dragon, elle, offre un soupçon d’originalité avec son savant mélange de tradition, de technologie et de super-héros. Les yakuzas incarnent la tradition japonaise jusque dans l’apparence vintage de leurs robots ou dans leurs bras bioniques tatoués. Face à eux, le pouvoir militaire représente tout ce que peut offrir la modernité. La dualité du Japon se retrouve à tous les niveaux de ce récit rythmé et haletant couronné par une fin d’anthologie. Ce curieux mélange fonctionne notamment grâce aux protagonistes particulièrement crédibles qui donnent une saveur nouvelle à ce récit classique.
Ultra-dynamique, le dessin ne se pose pas un instant, l’œil court de case en case, emporté. Le découpage extrêmement varié envoie du lourd à chaque instant : le lecteur se retrouve cerné par l’intrigue dont la fureur lui éclate en plein visage. Si quelques doubles-pages peuvent perdre, l’ensemble emporte.
Silent Dragon crache le feu d’un classique particulièrement moderne.