ZOO

La fuite du cerveau

couverture de l'album La fuite du cerveau

Éditeur : Dargaud

Scénario : Pierre-Henry GomontDessin : Pierre-Henry Gomont

Prix : 25.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.0
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album La fuite du cerveau

Le 18 avril 1955, Albert Einstein passe de vie à trépas. Pour la science, c'est une perte terrible. Pour Thomas Stolz, médecin chargé de l'autopsie, c'est une chance inouïe. Il subtilise le cerveau du savant afin de l'étudier. S'il perce ses mystères, il connaîtra la gloire... Le problème, c'est que le corps d'Einstein le suit ! Privé de cerveau, Albert continue à bouger, à marcher, à parler. La perspective de comprendre le fonctionnement de ses neurones l'excite au plus haut point. " Formidable ! On va faire ça ensemble, tous les deux ! ", dit-il à Stolz. Reste à trouver un laboratoire à l'abri des regards. Ce qui n'a rien d'évident quand on a le FBI aux trousses... Après le succès de Pereira Prétend et de Malaterre, Pierre-Henry Gomont change de registre. Il nous entraîne dans un road movie échevelé et drolatique, inspiré par la véritable destinée du cerveau d'Einstein. Menée tambour battant, cette histoire rocambolesque et burlesque, servie par un...

Lire le synopsis

La critique ZOO sur l'album La fuite du cerveau

Contrairement à ses dernières volontés, Albert Einstein ne voulait pas léguer son corps à la science, il a néanmoins été décidé de prélever son cerveau afin de l’étudier. Thomas Stolz se charge de récupérer l’organe dans un bocal qui va susciter bien des convoitises. C’est sur ce postulat, pour le moins insolite et pourtant authentique, que Pierre-Henry Gomont bâtit un récit totalement déjanté, une folle cavale où le fantôme du professeur Albert, le crâne décalotté, accompagne Stolz à travers les USA.

La neurologue Marianne Ruby, amie et amante de Stolz, complète le trio sans cesse harcelé qui, par le FBI, qui espère que ce cerveau va livrer les secrets des recherches en cours du professeur, qui, plus tard, par une meute de journalistes à l’affût d’un scoop, une fois que l’affaire aura été ébruitée.

Bien sûr, Gomont a pris quelques libertés avec la réalité des faits en introduisant quelques éléments fictionnels sortis tout droit de son imagination où l’humour affleure constamment au fil des péripéties flirtant parfois avec le côté sordide de l’entreprise. Il réussit même à rendre attachant le personnage de Stolz, notamment dans ses liens avec Albert qu’il finit par considérer comme un parent. Au détour il illustre parfaitement bien l’ambiance parano de l’époque alors que le pays était en pleine guerre froide.

Son dessin, inventif, expressif, dynamique, est à l’aune de sa narration selon le rythme du récit, n’hésitant pas à s’accorder quelques pauses lui permettant de mettre en valeur tel ou tel paysage. Il use aussi de nombreuses métaphores imagées, tel le cerveau d’Albert sous les traits d’un cheval sauvage. Ce marathon de près de 200 pages aurait peut-être gagné à être un peu plus ramassé, parfois un peu trop bavard alors que le dessin se suffit à lui-même. En tout cas, nul ne pourra contester son originalité.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants