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Boire pour fuir ma solitude

couverture de l'album Boire pour fuir ma solitude

Éditeur : Pika

Dessin : Kabi Nagata

Collection : Pika Graphic

Prix : 16.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Boire pour fuir ma solitude

Le nouveau témoignage poignant et empreint de courage de Kabi NagataUn combat dessiné contre les ravages de l'alcoolNouvelle charte Pika Graphic pour cette nouveauté et les deux précédentes de la même auteure


A manga et à boire

Kabi Nagata continue son œuvre autobiographique : elle emmène cette fois-ci le lecteur à son chevet. La mangaka, toujours aux prises avec son rapport aux autres, au travail et à la confiance en soi, boit pour oublier sa solitude. Jusqu’à ce qu’elle souffre d’une violente pancréatite aiguë… Tragiquement hilarant.

Kabi Nagata est amenée à l’hôpital en urgence : la jeune femme se tord de douleurs. Elle souffre d’une pancréatite aiguë. Il faut dire que l’alcool a pris une place importante dans son rapport au travail et à La désinhibition. Le shôju devient la parfaite porte de sortie pour ne pas affronter ses doutes et sa solitude. La jeune mangaka doit finir plusieurs mangas de fiction mais son hospitalisation la freine. Ce retour forcé à l’introspection, alitée pendant plusieurs jours, la ramène dans les bras de l’autobiographie. Et si elle refaisait un manga autobiographique ?

Kabi Nagata partage, comme elle sait si bien le faire, ses peurs et ses questionnements. Alitée pendant 15 jours, elle ne nous épargne rien, entre perfusion douloureuse, déjeunés fades d’hôpitaux, difficulté de se sevrer et besoin de retrouver sa créativité.

Boire pour fuir ma solitude

Boire pour fuir ma solitude
© Pika Graphic, 2022

On retrouve beaucoup d’humour dans ce manga alors que le sujet est tout aussi lourd que dans les autres titres de Kabi Nagata (Solitude d’un autre genre). On sent, paradoxalement, que l’autrice va mieux, qu’elle est davantage épanouie. Elle a beaucoup de recul sur sa santé mentale et physique, et fait preuve de beaucoup d’auto-dérision et de légèreté malgré la dureté du sujet abordé.

Le découpage est beaucoup plus lisible que celui de Solitude d’un autre genre : on sent une vraie progression dans la manière de dessiner et de raconter. Cependant, les touches de couleur orange fluo peuvent parfois déranger la lecture. Une fois passé outre, l’œuvre se dévore sans reprendre son souffle.

On attend avec impatience la parution en France du quatrième tome de cette série autobiographique : My Wandering Warrior Existence.

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