ZOO

Hypericon

couverture de l'album Hypericon

Éditeur : Dargaud

Scénario : Manuele FiorDessin : Manuele Fior

Prix : 23.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
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Le synopsis de l'album Hypericon

1998, Odile, brillante étudiante en archéologie, décroche une bourse et un poste à Berlin pour participer à la préparation d'une grande exposition sur la découverte du tombeau de Toutankhamon. Sa bible de travail, le journal d'Howard Carter. Elle rencontre Ruben, un jeune Italien rêveur et fantasque, venu s'éclater à Berlin. Parallèlement aux crises de couple dues aux insomnies chroniques de la jeune femme et à leurs moments intimes d'un amour passionné, leur histoire se révèle entre la Vallée des Rois et la folie berlinoise de la fin du XXème siècle. Qu'adviendra-t-il de leur futur ? La temporalité chère à Manuele Fior raconte par cette romance deux époques qui se confrontent et s'entremêlent, unies par le motif de l'hypéricon, cette fleur aux mille vertus.


La critique ZOO sur l'album Hypericon

Hypericon raconte l’histoire de Teresa, une brillante étudiante italienne en archéologie, qui décroche, dans les années 90, un poste d’assistante scientifique à Berlin. Elle sera chargée de l’organisation d’une exposition sur Toutankhamon. A son arrivée, elle rencontre un jeune compatriote original issu d’une famille aisée mais vivant dans la marginalité. Teresa va découvrir l’amour mais ne peut apaiser ses angoisses et ses insomnies.  

L’album nous raconte deux histoires différentes qui n’ont apparemment rien à voir mais qui sont intriquées à travers le temps. Un chapitre sur deux narre la découverte de la tombe de Toutankhamon dans les années 20, et les autres la vie de Teresa à partir de son arrivée en Allemagne. L’auteur fait très subtilement correspondre le fil des deux narrations. Ces allers retours entre deux époques permettent de faire avancer Teresa dans sa relation amoureuse. Les deux intrigues s’achèveront autour de la fleur hypericon qui donne son titre au livre.

Hypericon

Hypericon
© Dargaud, 2022

Manuele Fior qui a vécu à Berlin dans les années 90, restitue à merveille cette époque. A l’aide d’un scénario très minutieux et tout en finesse, il entraîne le lecteur dans l’histoire. Chaque séquence, comme un pétale de l’hypericon, vient s’agencer à un tout, pour donner un ensemble très cohérent.

Le dessin s’adapte à la temporalité. Le graphisme et les couleurs de l’Egypte des années 20 est chaud et doux alors que lorsqu’il passe au Berlin des années 90, le trait est plus dynamique. Le travail sur les couleurs est également admirable. La palette tourne autour du jaune, chatoyant et doux dans la vallée des rois, plus clair dans la capitale allemande.

Ce livre est un petit bijou et probablement le plus réussi de cet auteur italien qui trace son sillon de plus en plus profondément dans le monde du neuvième art.


La bande annonce sur l'album Hypericon

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