Adapté du célèbre roman éponyme de Michel Bussi, cet album nous balade sur les routes et dans les différents paysages de La Réunion. Une BD d’été, pleine de soleil, au cadre aussi enchanteur que meurtrier…
S’offrant un voyage de rêve dans un grand hôtel réunionnais, les Bellion vont voir leurs vacances tourner au cauchemar. Liane disparaît en plein jour, laissant la chambre d’hôtel sens dessus dessous… et pleine de traces de sang. Son mari, Martial devient le suspect numéro un. Il s’enfuit avec sa petite fille de 6 ans, Sofa, à travers l’île, semant les deux gendarmes chargés de l’enquête. Est-ce un aveu de culpabilité ou s’octroie-t-il un délai pour prouver son innocence ? Est-il vraiment un simple métropolitain en vacances sur l’île Bourbon ? Sa connaissance des lieux et de la géographie sème le doute. Bientôt, l’enquête dévoile que Martial a eu un fils, Alex, mort enfant sur une plage de l’île, dix ans auparavant. Ce décès a-t-il un lien avec la disparition de Liane ? Le plan Papangue (version réunionnaise du plan Épervier) est déclenché. L’ambitieuse capitaine Aja Purvi et le désabusé sous-lieutenant Christos (surnommé le prophète) vont devoir délier les fils entremêlés de l’écheveau du crime…

Ne lâche pas ma main © Éditions Dupuis, 2023
Meurtres en Réunion
Après l’écrasant succès de leur adaptation des Nymphéas Noirs (Dupuis) en 2019, le duo Duval-Cassegrain revient puiser dans le vivier Bussi pour nous offrir une tout autre aventure. Cette fois, pas de plongée romantique dans l’Art et la Normandie, mais un roman d’été, situé dans un tout autre coin de France : La Réunion.
Toujours un polar familial en vase clos comme les aime Michel Bussi, mais ce thriller fait aussi office de guide touristique pour découvrir la diversité de La Réunion ! Moins surprenante, mais tout aussi belle que la précédente, cette bande dessinée efficace réussit le pari de l’adaptation et gère le suspense jusqu’au bout. Un titre aux couleurs éclatantes qui, comme le roman, sort aux beaux jours pour donner un avant-goût de vacances… Qu’on ne vous souhaite évidemment pas du tout aussi sanglantes !
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