ZOO

Contes de la mansarde

couverture de l'album Contes de la mansarde

Éditeur : L'employé du moi

Auteur :

Genres : Roman Graphique

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

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    Dessin

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  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Contes de la mansarde

Bastien a besoin de savoir le jour exact de sa mort. Il fait appel aux services d'un étrange laboratoire qui affirme qu'il devrait décéder le surlendemain d'une asphyxie alimentaire.
Depuis que sa copine a hérité de la collection d'arts premiers de sa grand-mère, rien n'est plus comme avant pour Miriam. Elle est prise d'irrépressibles démangeaisons et ce n'est là que le début de son calvaire
Barbara est autrice de bande dessinée. Un soir, elle pénètre dans le petit placard dissimulé derrière son bureau pour y découvrir une pièce dérobée sous les combles. Cette exploration va bouleverser son quotidien.
Chacun des trois chapitres des Contes de la Mansarde se déroule dans le même appartement, au septième et dernier étage d'un immeuble parisien, au cours de trois étés caniculaires. Dans ces histoires qui donnent la chair de poule, l'amour, souvent contrarié, tient toujours un rôle important. Et, si l'effroi apparaît par des manifestations du...

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La critique ZOO sur l'album Contes de la mansarde

Une vieille dame est installée au comptoir d’un troquet parisien. Elle engloutit son eau de vie en maugréant après le serveur. Soudain, cassant le quatrième mur, elle se tourne vers le lecteur et l’interpelle. Il souhaite qu'on lui raconte des histoires ? Eh bien, sa curiosité malsaine sera satisfaite, car l’aïeule connaît de sombres récits. Tous se sont déroulés au sein de l’immeuble juste en face du café, au dernier étage, dans un appartement mansardé…

Trois nouvelles fantastiques à chute nous sont ici proposées dans un Paris contemporain. Le lecteur se doute qu’il se fera surprendre par un retournement final. Même si le concept est connu, on succombe au plaisir surtout lorsque l’issue est glaçante. C’est tout le charmede ces histoires courtes qui affichent clairement leurs références. Le titre fait écho aux« contes de la crypte », série télévisée à frissons des années 90 adaptée de comics américains d’après guerre. Pour tuer le temps, les personnages regardent un DVD de « The thing » de John Carpenter puis enchaînent avec « La mouche » de David Cronenberg, soit deux jalons en matière d’horreur pour adultes. Le second récit est un hommage non dissimulé à « L’homme qui rétrécit ». La dernière partie, la plus convaincante, repose sur une excellente idée scénaristique. Barbara, une autrice de Bande Dessinée accède à une pièce cachée sous les combles. Sa découverte sera des plus surprenantes. À l’excitation grisante et angoissante de suivre le personnage dans son entreprise dangereuse s’ajoute une réflexion philosophique sur la peur de vieillir.

Contes de la mansarde

Contes de la mansarde © Employé du moi

Côté dessin, le graphisme semi-réaliste en noir et blanc d’Iris Pouy colle à l’atmosphère moite de la demeure. Des trames colorées rehaussent l’ensemble.

Comme souvent avec ce genre de recueil, on a tendance à comparer les différents chapitres et il est dommage que le premier exploite assez peu son intrigue initiale. On a hâte en tout cas de voir le duo s’attaquer à un plus long récit de Bande Dessinée dans la même veine.


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