ZOO

Le joint français

Attention, chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutesles notes attribuées sont remises au barème de ZOO de 1 à 5 étoiles.

Les 2 critiques Presse

4.0

Le 10/9/2025

En 1962, le Joint français, filiale de la CGE qui fabrique des pièces techniques d'étanchéité en caoutchouc, est délocalisée de Bezons, dans le Val-d'Oise, à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor. L'autrice Gwénaëlle Régereau revient sur une grève historique dans une BD bien troussée.

2.5

Le 17/11/2025

Gwénaëlle Régereau, autrice et narratrice, rentre à Saint-Brieuc en Bretagne voir ses parents. Le trajet en voiture de la gare à leur maison passe devant l’ancienne usine du joint français. C’est l’occasion pour elle de questionner son père sur l’histoire du lieu et plus particulièrement sur la grève de 1972. Le récit alterne, à partir de là, du présent de l’élaboration de la BD au passé de la lutte sociale. La réussite de cet album vient en grande partie de sa forme, via un choix de représentation différencié entre les deux [...]

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Commentaires et critiques (3)

note de la critique de Elwood

5.0

Histoire, dessins, langage – tout travaille en harmonie pour donner un résultat magnifique et originel! Ce BD m’a beaucoup plu, et je me sens informé et amusé à la fois!

Le 04/10/2025 à 16h15

note de la critique de zoe__krg

5.0

Super livre qui nous en apprends beaucoup sur l’histoire du joint français !

Le 04/10/2025 à 16h15

note de la critique de François Samson

4.0

Une BD-reportage pour documenter la vie de l'usine Le joint français de Saint-Brieuc, en se concentrant sur les conflits sociaux qui culminent en 1972. Et cela s’apprécie comme un roman ou un documentaire de l'INA. Le ton de Gwenaëlle Régereau, originaire de St Brieuc, est engagé puisque la parole est donnée à un "camp", celui des grévistes et de leurs soutiens.
Le père de l'autrice travaillait au Joint français où il était militant CFDT, ce qui donne le ton du récit et certains éléments de langage. Les éclairages sont multiples grâce à la documentation de l'autrice et surtout aux différents témoins qu'elle a interrogés, rendant le récit vivant. Cette approche permet de comprendre les articulations et rebonds de ce qui rythma un temps la vie de la ville. Parfois les cicatrices sont encore vives, à d'autres occasions on ressent presque une forme de nostalgie : c'était leur jeunesse, un temps où la solidarité locale était importante, avec le soutien discret d'élus locaux.

Le 26/09/2025 à 00h59