Le "Joint Français", filiale de la C.G.E., est à l'origine une usine implantée à Bezons dans le Val d'Oise. Elle se délocalise en 1962 à Saint-Brieuc. Tout est mis en œuvre pour faciliter son installation mais la filiale ne tient pas ses promesses : les conditions de travail sont difficiles et les salaires sont bien en-deçà des salaires de Bezons. Face au silence de la C.G.E., les ouvriers vont voter en avril 1972 la grève générale. Ce mouvement, très localisé au départ, va toucher toute la région Bretagne qui va, au fil des semaines de conflit, affirmer son identité et sa culture. Ce récit est l'histoire d'un mouvement social dont l'élan de solidarité marqua l'histoire des revendications sociales.

Le joint français

Le synopsis de l'album Le joint français
Détails de l'album Le joint français
Général | |
Type : | Bande dessinée |
Éditeur : | |
Collection : | – |
Album | |
Nom de l'album : | Le joint français |
Numéro de tome : | – |
Genres : | – |
Thèmes : | – |
Cycle : | – |
Auteurs | |
Scénario : | – |
Dessin : | – |
Couleurs : | – |
Traduction : | – |
Édition | |
Format : | 18,7 cm x 25,0 cm x 1,5 cm |
Nombre de pages : | 146 |
EAN : | 9782374181639 |
Informations sur l'édition : | Édition originale |
Détails de l'édition : | – |
Date de parution : | 10/09/2025 |
Date de dépôt légal : | Septembre 2025 |
Prix public : | 25.00 € |
Haut de pageCommentaires et critiques (3)
5.0
Histoire, dessins, langage – tout travaille en harmonie pour donner un résultat magnifique et originel! Ce BD m’a beaucoup plu, et je me sens informé et amusé à la fois!
Le 04/10/2025 à 16h15
4.0
Une BD-reportage pour documenter la vie de l'usine Le joint français de Saint-Brieuc, en se concentrant sur les conflits sociaux qui culminent en 1972. Et cela s’apprécie comme un roman ou un documentaire de l'INA. Le ton de Gwenaëlle Régereau, originaire de St Brieuc, est engagé puisque la parole est donnée à un "camp", celui des grévistes et de leurs soutiens.
Le père de l'autrice travaillait au Joint français où il était militant CFDT, ce qui donne le ton du récit et certains éléments de langage. Les éclairages sont multiples grâce à la documentation de l'autrice et surtout aux différents témoins qu'elle a interrogés, rendant le récit vivant. Cette approche permet de comprendre les articulations et rebonds de ce qui rythma un temps la vie de la ville. Parfois les cicatrices sont encore vives, à d'autres occasions on ressent presque une forme de nostalgie : c'était leur jeunesse, un temps où la solidarité locale était importante, avec le soutien discret d'élus locaux.
Le 26/09/2025 à 00h59


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