Les Coups de coeur du 4 février
Deux coups de coeur pour deux aventures historiques. Brasier au coeur de la Rome antique Retour sur un épisode tragique de l’histoire de Rome : le grand incendie de 64 après
4 février 2016
-Actualité
Série : Arthus TriviumTome : 1/4Éditeur : Dargaud
Scénario : RauleDessin : Juan-Luis LandaColoriste : Juan-Luis Landa
Genres : Aventure, Historique
Public : À partir de 12 ans
Prix : 13.99€
Scénario
Dessin
XVIe siècle, en France, débordé par les sollicitations, le médecin et astrologue, Nostradamus envoie ses jeunes disciples – Arthus, Angélique et Angulus – aux quatre coins du pays pour élucider des énigmes que ni la science ni religion ne peuvent résoudre...
Si tout le monde a déjà entendu parler de Michel de Nostredame, alias Nostradamus, que sait-on vraiment de sa vie ? Les ouvrages qui lui ont été consacrés se sont davantage acharnés à interpréter ses fameuses prédictions et à jauger la fiabilité de son don de voyance. Comptons donc sur Raule et Landa pour nous en apprendre un peu plus sur ce singulier personnage et son époque, passionnants.
Le scénario de Raule prend d’emblée ses distances avec l’esprit des célèbres histoires de l’oncle Paul pour emprunter les chemins de l’aventure. Le lecteur ne trouvera jamais au bas d’une page la mention « authentique », même si à l’occasion de quelques retours en arrière, la réalité historique est évoquée. Non, il préfère s’attacher aux pas de trois jeunes disciples de Nostradamus, Arthus Trivium, Angulus Dante et la fort jolie Angélique Obscura sur fond de sorcellerie et d’épidémie de peste noire. Le trio aura fort à faire dans cette ambiance de complot qui vise le célèbre prophète.
Raule, déjà remarqué pour Jazz Maynard, ferre son lecteur dans une saga plus que prometteuse, pleine de bruit et de fureur. Mais la réussite de ce premier tome tient à la révélation d’un autre talent : celui de Juan-Luis Landa. Son dessin est bluffant de la première à la toute dernière vignette. Les personnages sont tous minutieusement typés en fonction de leur caractère propre, décors et ambiances sont remarquablement rendus et finement mis en valeur par la lumière et la couleur.
On ne s’étonnera pas de lire la préface enchantée d’Enrico Marini, qui trouve en Landa un alter ego graphique de grand talent. À maints égards Arthus Trivium rappelle l’esprit de la série Le Scorpion qu’il signe avec Stephen Desberg : un divertissement mené tambour battant. Et que l’on se rassure : le tome deux paraîtra encore avant la fin de cette année !
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