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Breizh - T4 : Les Hommes du Nord

couverture de l'album Les Hommes du Nord

Série : BreizhTome : 4/6Éditeur : Soleil

Scénario : Nicolas Jarry, Thierry JigourelDessin : Guillaume TavernierColoriste : Guillaume Lopez

Collection : Celtic

Genres : Documentaire BD, Historique

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Les Hommes du Nord

Le royaume de Bretagne disparaît au IXe siècle, sous les coups de boutoir des Vikings. Alain, dit Barbe Torte, élevé en Grande-Bretagne, unit les forces bretonnes et libère les terres armoricaines. Mais il ne reprend pas le titre de roi porté par ses prédécesseurs. S'ouvre alors l'ère de la Bretagne ducale, menacée par le danger franc, mais aussi par la désunion et d'interminables querelles dynastiques internes.


La critique ZOO sur l'album Les Hommes du Nord

La Bretagne se construit dans la douleur et le sang. Les guerres anglo-normandes se multiplient, les rivalités entre Bretagne et Normandie aussi. Au fil des siècles et des fers de lance de l’Histoire, cette région française pas comme les autres se cherche une identité. Trop de texte surcharge ce quatrième volet et le dessin manque d’air.

Aux alentours de l’an 1 000, les Bretons luttent toujours pour la survie et la construction de leur terre natale, dont l’histoire est tiraillée entre la Bretagne insulaire et la continentale. Des chefs charismatiques vont se succéder dans cette période de troubles et de guerres anglo-normandes. D’Alain à Arthur, la Bretagne historique poursuit sa mutation.

La fresque historique sur la Bretagne se poursuit. Malheureusement, cet avant-dernier tome est surchargé par un texte beaucoup trop dense. Le scénario souffre d’un manque de synthèse et fait les frais d’une volonté de trop vouloir en dire sur l’histoire de cette région. Dommage : c’était l’écueil du tome 2, évité dans le suivant mais dans lequel retombent ici les deux scénaristes, Thierry Jigourel et Nicolas Jarry.

Côté dessin, on est loin de la dimension graphique de Gwendal Lemercier dans le volet précédent. Le trait simple et épuré de Guillaume Tavernier fait l’office, mais sans plus. À sa décharge, la place envahissante des bulles dans la case laisse assez peu de place à son dessin pour s’épanouir vraiment. Dommage, car on sent un certain potentiel. Il n’aurait demandé qu’à pouvoir s’étendre un peu plus dans les cinquante-quatre pages de ce nouveau tome.

Breizh se poursuit mais s’essouffle un peu, même si on apprend toujours beaucoup de choses. Après un démarrage détonnant, cette série sur la construction historique de la Bretagne avance un peu trop lourdement pour en faire une lecture qui compte. Espérons que le cinquième et dernier tome apportera plus de légèreté à l’ensemble.

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