Bloch a réussi à intégrer la Chronosquad, unité qui empêchent les voyages dans le temps de dégénérer, mais sa première mission tourne au cauchemar. Les deux adolescents qu’il devait retrouver dans l’Égypte ancienne ont été embarqués par des trafiquants d’esclaves temporels, qui le laissent pour mort... L’avenir des deux jeunes et celui de Chronosquad sont en jeu dans un récit addictif plein d’humour.
Léonard de Vinci ne peint plus, tant il est perturbé par les chrono-touristes et par les révélations de Penn. Dans des temps plus anciens, une autre touriste s’amuse au fond d’une grotte à jouer les Vénus callipyge. Pendant ce temps, Bloch, blessé, tend un briquet à une Égyptienne qui essaie d’allumer un feu...
Ce deuxième tome de Chronosquad continue intelligemment la complexification attendue de l’intrigue. Les personnages se densifient aussi tandis que les trafics s’invitent dans les voyages temporels. L’humour offert par le ton décalé de Giorgio Albertini permet à cette série d’aborder des sujets aussi sérieux que les dérives corrélées au voyage temporel, l’utopie ou même les trafics d’êtres humains avec légèreté. Le récit nous enivre d’un rythme rapide et de nombreuses époques traversées, rendant cette chasse à l’Homme particulièrement addictive.
Le dessin, lui aussi, s’étoffe. Les différentes époques ont chacune leurs caractéristiques, leurs atmosphères mises en lumières par des jeux de couleurs, des décors et des costumes reconnaissables aisément. Les visages expressifs, les postures des protagonistes les rendent encore plus sympathiques pour certains et davantage détestables pour d’autres. Le trait de Gregory Panaccione a largement sa part dans l’aspect comique de situations ou gestes cocasses.
Ce deuxième volet maîtrisé ouvre une voie royale à la suite de la série pile entre enquête et humour.
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