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Colonisation - T1 : Les naufragés de l'espace

couverture de l'album Les naufragés de l'espace

Série : ColonisationTome : 1/8Éditeur : Glénat BD

Scénario : Denis-Pierre FilippiDessin : Vincenzo CuccaColoriste : Marinacci

Genres : Science-Fiction

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs2.8
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album Les naufragés de l'espace

Le futur. Pour faire face à une surpopulation devenue ingérable, l’humanité envoie une multitude de vaisseaux spatiaux à travers la galaxie. À leurs bords, des équipages de colons ayant pour but de permettre à l’homme de survivre, ailleurs. Quelque temps après le lancement de cet exode, une civilisation extraterrestre se manifeste : les Atils. Pacifistes et bienveillants, ils partagent avec les humains leur technologie de déplacement bien plus avancée et leur permettent de s’implanter avec eux sur une quantité d’autres mondes. Beaucoup des premières nefs demeurent alors introuvables, perdues dans l’immensité de l’espace.Le temps passant, la cohabitation avec les Atils s’avère ne pas être du goût de tous. Certains représentants des deux peuples finissent par se rassembler, allant jusqu’à essayer de capturer les nefs des premiers colons échouées dans l’univers pour vendre leur contenu à prix d’or sur le marché noir. On les...

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La critique ZOO sur l'album Les naufragés de l'espace

Au XXIIe siècle, face à la surpopulation terrestre une partie de l’humanité embarque dans des nefs spatiales. Peu de temps après, des extraterrestres partagent leur technologie avec la Terre. Ensemble, ils colonisent pacifiquement de nombreux systèmes mais certains extrémistes ont trouvé plus lucratif : le pillage des nefs, disparues dans l’univers. C’est eux que traque Mila Aygon, employée par l’Agence, dans cet album de science-fiction agréable.

Quelque part dans l’espace, Mila Aygon et son équipe effectuent leur première mission à bord de l’épave d’une nef où les extrémistes, appelés les « écumeurs », les ont un peu devancés. Après un combat difficile, l’équipe de Mila doit regagner son vaisseau et fuir coûte que coûte avec le primo-colon qu’ils ont sauvé.

Dès les premières pages, l’action happe, ne s’encombrant pas d’explications. Denis-Pierre Filippi les déroulera plus tard, posant les enjeux de son space opera grâce au procédé classique des révélations à un néophyte. Explorant sans grande originalité différents univers, ce premier tome tire son originalité dans la mise en scène de mondes virtuels que les primo-colons s’inventent pour tenir bon. Si le rythme rapide de l’album laisse peu de place à la densification des nombreux personnages secondaires, le premier tome de Colonisation nuance déjà le manichéisme qu’il avait posé entre l’Agence et les écumeurs.

Assez classique, le dessin de Vincenzo Cucca ne fait pas une fausse note. Son découpage dynamique soutient le rythme du scénario tandis que sa couleur dense et nuancée donne envie d’en voir plus sur les mondes à venir.

Ce premier tome de Colonisation réussit son entrée en matière, sans cependant renouveller le genre.

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